Brawn affirme que Barrichello restera
La semaine dernière, le Bild affirmait que Fernando Alonso avait
visité l'usine Honda, et qu'il était sur le point de remplacer
Rubens Barrichello. Le lendemain, via une porte-parole, l'équipe a
démenti ces rumeurs. Maintenant, c'est au tour de Ross Brawn
d'affirmer que le Brésilien restera.
"Rubens a encore une année de contrat," précise-t-il dans une
interview sur le site officiel de la F1. "Je pense que la dernière
saison a été très difficile pour juger les deux pilotes, à cause
des problèmes avec la voiture. Personnellement, je pense qu'il n'y
a pas de raison de ne pas continuer avec eux, parce qu'ils ont tous
les deux prouvé qu'ils pouvaient remporter des courses, et qu'ils
sont tous les deux très bons. Je n'ai pas la moindre inquiétude en
ce qui concerne les pilotes."
"Un enthousiasme palpable"
Ross Brawn a pris ses fonctions il y a une semaine. Honda sort
d'une saison très difficile, et l'Anglais craignait de trouver une
équipe démoralisée. Mais il a été impressionné par ce qu'il a
vu.
"J'avais certaines attentes, ou plutôt certains espoirs, de ce que
je trouverai à Honda lorsque je discutais de ma possible arrivée
avec les représentants de Honda et Nick Fry," explique-t-il. "Ils
m'ont donné une idée de la situation et je dois dire que ce que
j'ai trouvé est bien meilleur que ce qu'ils ont décrit. Je suis
très satisfait de ce que j'ai découvert lors de ma première semaine
chez Honda."
Brawn veut mener Honda au sommet. Il pense que l'équipe a tout les
éléments requis pour y parvenir, et surtout les personnes
nécessaires. "Évidemment, c'est un gros challenge qui nous attend,
mais toutes les ressources, tous les outils sont en place, et les
gens sont incroyablement enthousiastes et impliqués pour réussir,"
souligne l'Anglais.
"Même avec tous les éléments en place, la chose la plus importante
dans une équipe, ce sont les personnes. J'ai trouvé des personnes
passionnées et ambitieuses pour le futur. Leur enthousiasme était
presque palpable. Je n'ai pas à faire face à une force de travail
démoralisée. Cela aurait été décevant."


