Bourdais en délicatesse avec les pneus
Sébastien Bourdais est le seul pilote du plateau qui n'avait jamais roulé à Istanbul, puisque Nelson Piquet Jr, l'autre débutant de la saison, a participé à plusieurs courses de GP2 sur cette piste.
"Je fais mes débuts ici et je dois dire que c'est très intéressant," estime Bourdais. "Le virage 8 est particulièrement difficile parce qu'il est à la fois rapide et bosselé, et ces voitures n'aiment pas beaucoup les bosses ! La voiture peut réagir très rapidement. Aujourd'hui, la voiture se sentait parfois bien, et d'autres fois, elle semblait s'éloigner de moi."
L'apprentissage du Manceau a été rendu difficile par la météo, et par des pneus qu'il n'a pas réussi à faire bien fonctionner: "Les conditions étaient vraiment difficiles. Je ne dirais pas que l'adhérence était mauvaise, mais plutôt que nous avons du mal à préserver les pneus et cela a rendu la voiture difficile à piloter. Nous avons énormément de données, donc nous pouvons travailler pour demain."
En revanche, Sebastian Vettel connaît bien l'Istanbul Park. En 2006, il était devenu sur ce circuit le plus jeune pilote de l'histoire à réaliser le meilleur temps lors d'une séance officielle, alors qu'il roulait pour la première fois lors d'un week-end de Grand Prix.
Il n'a évidemment pas pu faire aussi bien aujourd'hui, mais il a eu une bonne journée: "Je suis assez satisfait de la façon dont les essais se sont déroulés aujourd'hui," confirme-t-il. "Clairement, c'était difficile parce que les conditions étaient changeantes, ce qui a limité notre temps en piste."
"Mais je pense que nous avons eu un programme qui était bon et constant, ce qui nous a donné beaucoup d'informations utiles, en particulier pour dimanche. Je suis à nouveau satisfait de la voiture, ce qui est le plus important, donc je suis impatient d'être à demain après-midi."