Bilan saison 2006 Toro Rosso

Publié le 7 novembre 2006 à 23:06

Troisième volet des bilans 2006. Cette fois-ci, c'est Toro Rosso... Habituée à la dernière ligne lors de l'époque Minardi, mais qui a franchi un véritable cap avec le rachat par Red Bull, qui donne des ailes à la firme de Faenza.
L'équipe
Terminées, les intersaisons difficiles où on ne savait pas si Minardi serait à nouveau là l'année suivante. Finies, les monoplaces qui n'étaient que des éternelles évolutions adaptées aux nouveaux réglements, et qui ne pouvaient espérer mieux que la dernière ligne. Grâce à Red Bull, Minardi est devenue Toro Rosso, et les ambitons, et les résultats, ont changé.
Avec une monoplace très similaire à celle utilisée par le Red Bull Racing l'an dernier (utiliser la même est interdit, même si apparemment, c'est le but pour l'an prochain), Toro Rosso a fait un véritable pas en avant. On a souvent vu Vitantonio Liuzzi et Scott Speed, les pilotes, se hisser dans les 16 premiers en qualifications.
L'équipe italienne a dû changer de mentalité: alors que les mécaniciens se savaient condamnés à partir derniers, Gerhard Berger, nouveau copropriétaire, et Franz Tost, manager général, ont du secouer leurs troupes pour leur faire comprendre que cette époque était révolue. Mais STR n'a marqué qu'un petit point, à Indianapolis, où peu de pilotes étaient à l'arrivée.
Pourtant, les Toro Rosso ont souvent été à leur avantage cette année, et ce malgré ce fameux V10, que certains croyaient redoutable. Il a en fait handicapé l'équipe, à cause de sa bride et du développement permanent sur les V8 concurrents. A Monza, la FIA a autorisé Toro Rosso a augmenté son régime moteur lors des qualifications... sans que les performances s'en ressentent réellement.
Les pilotes
Vitantonio Liuzzi et Scott Speed ont réussi une belle saison, et même si ce n'est pas encore officiel, ils sont assurés de rester l'an prochain. Le premier a souvent été très rapide, mais il a aussi fait de nombreuses fautes, et quelques têtes à queue. Pour sa première saison complète, le dernier champion F3000 de l'histoire (en 2004) a tout de même laissé une bonne impression.
Même constant pour Scott Speed. Premier américain depuis 1993, il a prouvé qu'il avait le niveau pour la F1. Après avoir eu d'énormes soucis de santé il y a quelques années, le bien nommé Speed a a réalisé son rêve... américain, évidemment.
Neel Jani, le troisième pilote, n'a pas fait d'étincelles. Alors que les troisièmes pilotes s'en donnaient à coeur joie lors des essais libres, le suisse est resté discret, peut-être un peu trop.
Le bilan
En créant Toro Rosso, une équipe jeune et fun, Red Bull a totalement révolutionné Minardi, la petite structure italienne. Mais désormais, l'avenir est assuré, et tout laisse à penser qu'il sera brillant, surtout avec le passage du V10 Cosworth qui n'était plus développé au tout puissant V8 Ferrari.

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