Barcelone Les cinq clés, selon Franck Montagny

Publié le 7 mai 2004 à 14:02

La piste de Barcelone est bien connue de toutes les équipes. Elle n'est pas facile à appréhender pour autant. Explication: Franck Montagny connaît bien la piste de Montmelo. Il y a tourné à de nombreuses reprises dans sa carrière dans diverses catégories. De plus, son rôle au sein de l'équipe Renault le fait rouler comme jamais sur ce circuit particulier.
Depuis le 25 novembre dernier, Franck a en effet bouclé plus de 13.000 kilomètres au volant d'une F1, dont la plupart à Barcelone. Il est, de tout le plateau de F1, l'homme qui a le plus tourné ces six derniers mois. Il est le mieux placé, par conséquent, pour évoquer les paramètres à surveiller ce week-end.
Le vent : "Le circuit est situé près de la mer et les montagnes ne sont pas loin," explique Montagny sur le site internet de son équipe. "Le vent souffle toujours un peu, mais sa direction peut changer d'une journée à l'autre. Cela signifie que, dans les deux lignes droites, il vous pousse ou vous ralentit alternativement. C'est un paramètre à prendre en compte au moment de choisir ses appuis aérodynamiques et ses rapports de boîte."
Les virages 13 et 14 : "Ce sont les deux derniers virages, ceux qui conditionnent la vitesse de pointe," poursuit le français, "D'un point de vie physique, ils sont assez difficiles pour le pilote : ça tire sur le cou ! Cela dit, il est possible de faire la différence dans ce secteur . La clé pour bien y passer ? Une aérodynamique efficace et un châssis réglé de manière à bien absorber les bosses."
Le virage 1 : "Primordial en course. En tant que pilote, il est impossible de le dissocier du virage n°2 car ils sont imbriqués : interdiction de sortir trop large du premier sous peine de perdre beaucoup de temps dans le deuxième. Au départ, il faudra surveiller les possibles contacts avec les autres monoplaces dans ce secteur."
Les pneumatiques : "Barcelone comporte trois courbes à droite hyper rapides, négociées à plus de 200 km/h. De plus, l'asphalte est très abrasive. C'est un cauchemar pour les pneumatiques : l'arrière gauche est le plus sollicité, mais nous portons une attention toute particulière à l'avant gauche. Bien que la sollicitation de ce dernier soit 37% inférieure, en effet, une dégradation trop rapide peut compromettre le comportement de la voiture."
Le public : "Ce sera de la folie ce week-end. Hier, déjà, pendant notre tour de reconnaissance du circuit à pied, les spectateurs hurlaient le nom de Fernando et cherchaient à obtenir un autographe. Ce matin, il était très difficile d'accéder au circuit tant le public était nombreux. Le Grand Prix va se jouer à guichets fermés !"
RenaultF1.com

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