Andretti veut voir Bourdais chez Renault

Publié le 6 juin 2007 à 15:08

Depuis le départ de Fernando Alonso, Renault est retombé à la quatrième place dans la hiérarchie. L'absence de l'espagnol n'explique pas à elle seule le début de saison difficile de l'équipe, mais Giancarlo Fisichella et Heikki Kovalainen n'ont clairement pas le niveau pour permettre à Renault de conserver les titres...
Mario Andretti, champion du monde en 1978, pense que le pilote est un facteur capital dans la réussite d'une équipe. "Si vous mettez Alonso dans cette voiture, il trouvera rapidement de la vitesse," affirme-t-il sur le site officiel du GP des Etats-Unis. "Mais il est parti maintenant."
Et pour lui, le seul qui pourrait aider Renault à retrouver son rang est... Sébastien Bourdais ! Andretti l'a souvent vu aux Etats-Unis, où il écrase le Champ Car. "L'homme dont ils ont besoin est Sébastien Bourdais," estime l'américain. "Pour moi, c'est un pilote hallucinant. Il veut être en F1, et je pense que ce serait le choix idéal pour Renault."
Andretti pense que l'équipe française devrait s'attacher les services de pilotes de premier plan, dont le talent est certain. Briatore privilégie les pilotes qu'il a déjà sous contrat, mais ils ne sont pas du du même niveau qu'Alonso...
"Je pense qu'ils sous-estiment l'importance du talent des pilotes, et lorsqu'ils ont perdu un véritable talent, Alonso, ils n'ont pas été en mesure de le remplacer," précise Andretti. "Kovalainen est probablement un bon débutant, mais il n'a rien montré d'exceptionnel pour l'instant et Fisichella est... bien, Fisichella ! Peu importe ce qu'on lui donne, il n'aura pas jamais des performance constantes."
"Flavio Briatore est un homme qui est fier de ne pas donner des salaires de super-star à ses pilotes, mais je suis certain que s'il avait donné à Alonso ce qu'il méritait, il serait resté. Peut-être qu'ils ont pensé qu'ils avaient une assez bonne voiture pour réussir sans un pilote de premier rang, je ne sais pas."
D'après lui, la principale source des difficultés de Renault serait donc l'absence d'un pilote capable de tirer l'équipe vers le haut. Et il reste sceptique au sujet des problèmes de pneus de Renault ! "Je n'y crois pas vraiment, pour être honnête," lâche Andretti. "Je pense que c'est une bonne excuse. Je me rappelle que c'est ce que Ferrari disait tout le temps !"

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