Blanchi par la FIA, le président Ben Sulayem... visé par une plainte de Susie Wolff !

Alors que la Formule 1 plante sa vaste tente ce week-end dans le paddock du circuit de l'Albert Park, à Melbourne, les sagas se poursuivent en coulisses...

Wolff vs FIA : acte 1

On ne parle pas ici de la guerre civile au sein de Red Bull bien mais bien d'un cas que l'on pensait potentiellement mis en veilleuse par les parties concernées. Petit rappel des faits...
Dans un post publié mercredi soir (voir ci-dessous), Susie Wolff, la directrice générale de la F1 Academy, a déclaré "déposer une plainte au pénal" à l'encontre du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, en réponse aux déclarations de la fédération sur un supposé conflit d'intérêts entre elle et son mari Toto, le patron du Mercedes-AMG F1 Team.
Fin décembre 2023, un média britannique avait avancé que Susie Wolff, membre de la FOM (Formula One Management), aurait transmis des informations confidentielles à son époux.
Ces allégations, bien que démenties conjointement par les écuries de F1, précipitèrent la FIA à se pencher sur le cas sans toutefois nommer les parties concernées.
L'initiative fut pourtant conclue aussi vite qu'initiée, la FIA cherchant visiblement à botter en touche ce qui déboucha sur une coquille vide. Le manque de transparence dans les annonces de la fédération suscitèrent l'ire de Madame Wolff : "pendant deux jours, des insinuations ont été faites sur mon intégrité en public et lors de réunions d'information, mais personne de la FIA ne m'a parlé directement", avait-t-elle communiqué.
"J'ai peut-être été un dommage collatéral dans une attaque infructueuse contre quelqu'un d'autre, ou la cible d'une tentative ratée de me discréditer personnellement, mais j'ai travaillé trop dur pour que ma réputation soit remise en question par un communiqué de presse infondé."

Wolff vs FIA : acte 2

Quatre mois et demi plus tard, Susie Wolff revient donc à la charge après avoir "personnellement déposé une plainte pénale devant les tribunaux français", poussée par ce qu'elle considère comme un manque de "transparence et de responsabilité concernant la conduite de la FIA et de son personnel dans cette affaire".
Cette annonce intervient alors que la FIA a rendu les conclusions de son enquête concernant les allégations faites à l'encontre de Mohammed Ben Sulayem. Pour rappel, le président en exercice a été récemment accusé par un lanceur d'alerte au sein de la fédération de tentatives "d'ingérence" concernant deux Grands Prix.
La première affaire concernait la manche 2023 en Arabie saoudite dont le président aurait influencé le résultat en demandant aux commissaires de re-classer Fernando Alonso à la troisième place suite à une double pénalité.
La deuxième se référait au Grand Prix de Las Vegas que Ben Sulayem aurait apparemment tenté d'empêcher.

Dans les deux cas, le président a été... blanchi par la fédération, faute de preuves tangibles.

pic.twitter.com/TstQDODhQc

— Susie Wolff (@Susie_Wolff) March 20, 2024