F1 - Pourquoi Hamilton a-t-il reproduit son volant Mercedes chez Ferrari ?

Afin de faciliter son intégration, la Scuderia Ferrari est aux petits soins pour Lewis Hamilton, au point d'avoir même développé un volant similaire à celui qu'il utilisait chez Mercedes-AMG.
Qui dit nouvelle écurie, dit nouvel environnement de travail, nouveaux collègues, et nouveaux défis sur le plan sportif comme technique.
Lewis Hamilton : nouvelle écurie, nouvelles habitudes
C'est ainsi que Lewis Hamilton a obtenu pour sa Ferrari SF-25 un volant inspiré de celui qu'il utilisait du temps de ses années sous la bannière étoilée.
Pour Hamilton, ce début d'aventure en rouge oscille encore entre chaud et froid. Certes, deux week-ends de course à peine ont été disputés avant le Japon et le Britannique est encore en plein phase d'apprentissage au sein de sa nouvelle écurie.
Et si l'Australie et en Chine ont été imparfaits sur le plan stratégique, le septuple champion du monde a fait chavirer le coeur des tifosi en s'adjugeant une pole position transformée en victoire dans le sprint à Shanghai. Hélas, les Rouges se prenaient les pieds dans le tapis le dimanche avec une double disqualification qui a fait couler beaucoup d'encre !
La performance en piste mise à part, Hamilton doit reprendre ses repères après plus d’une décennie d'automatismes patiemment peaufinés à Brackley. Dans le cockpit, une parfaite symbiose avec sa machine passe inévitablement par son volant, la pièce-maîtresse liant le bolide à son pilote.
Lewis Hamilton : comment son volant a-t-il évolué ?
C'est ainsi que la Scuderia Ferrari a travaillé au développement d'un volant inspiré sur ce dont le Britannique disposait dans sa "flèche d'argent".
La poignée d’embrayage et le levier de vitesses, par exemple, ont été adaptés à ses préférences, tout comme le logiciel du volant a été repensé pour mieux coller à des habitudes travaillées durant ses nombreuses saisons en gris.
Sur le plan de l'affichage des données, le natif de Stevenage est du genre à apprécier un maximum d'informations dans son champ de vision immédiat.
En plus des données classiques comme la vitesse, le rapport engagé ou le chrono signé au tour précédent, son volant lui indique aussi le mode moteur en course et l’état de charge de la batterie.
D'autres options lui permettent aussi de suivre les données des pneus ou la consommation de carburant. Autant d'ajustements qui, à la manière d'un Michael Schumacher du temps de ses débuts chez Benetton, permettent à Lewis Hamilton de se sentir directement dans son élément au sein de la SF-25.
Source : Autosport