F1 - Règlement sportif: Ce qui change en 2014

A quelques jours du début de la saison 2014, sportauto.fr fait le point sur toutes les nouveautés du règlement sportif, avec plusieurs changements.
Les principaux changements pour 2014 sont dans le règlement
technique, avec une nouvelle motorisation et une aérodynamique
revue. Le règlement sportif évolue également, avec plusieurs gros
changements.
Des points doublés aux nouvelles pénalités, en passant par le quota
de moteurs, le permis à point, les numéros permanents et des
ajustements en qualifications, des changements importants ont été
décidés.
Voici, dans le détail, toutes les nouveautés du règlement
sportif:
Points doublés
Ce changement est le plus controversé. Les points sont désormais
doublés pour le dernier Grand Prix, afin d'augmenter
artificiellement le nombre de prétendants au titre à la dernière
course, ou de repousser l'échéance d'un sacre si un pilote
domine.
Cette solution ne semble contenter personne. La plupart des pilotes
jugent cette décision anti-sportive et Bernie Ecclestone, qui l'a
proposée, souhaitait qu'elle concerne plusieurs courses en fin de
saison.
Utilisation de moteurs
Les pilotes pouvaient utiliser huit moteurs sur la saison l'an
dernier. Ils peuvent désormais utiliser cinq groupes
propulseurs.
Ce groupe propulseur comporte six éléments: le moteur, le turbo, la
batterie de l'ERS, le MGU-K, le MGU-H et le système
électronique.
Utiliser un sixième exemplaire d'un de ces éléments entraîne une
pénalité de 10 places. Si un autre élément est utilisé dans un
sixième exemplaire, la pénalité n'est que de cinq places. Un
septième exemplaire provoque une pénalité de 10 places et un autre
septième élément une pénalité de cinq places, etc.
Des pénalités étalées sur plusieurs courses
Les pénalités pour les moteurs, et uniquement celles-ci, peuvent
être compensée sur le Grand Prix suivant, et être ainsi étalées sur
deux courses. Ce report ne se fait que sur une épreuve.
Dans les faits, si un pilote a déjà été pénalisé de 10 places pour
l'utilisation d'un sixième moteur et qu'il reçoit une pénalité de
cinq places pour l'utilisation d'un sixième turbo, s'il se qualifie
à la 20ème place (sur 22 pilotes), il sera 22ème et il lui restera
trois places de pénalité à purger au Grand Prix suivant.
S'il se qualifie à nouveau 20ème, il sera 22ème sur la grille et il
n'aura pas de pénalité d'une place à la troisième course, le report
ne se faisant que sur une seule épreuve.
Utilisation de boîtes
Les boîtes de vitesses voient également leur durée de vie
allongée. Elles devront disputer six week-ends de course
consécutifs, contre cinq auparavant.
A noter que ces boîtes ne sont utilisées que le samedi et le
dimanche, et que d'autres boîtes sont utilisées le vendredi. Si un
pilote casse sa boîte le vendredi, il ne risque donc aucune
pénalité, comme par le passé.
Permis à points
Les pilotes ont désormais un permis à point, qui a pour but
d'éviter des sanctions ponctuelles trop lourdes. Chaque pilote
débute avec 12 points et il sera suspendu pour une course s'il en
perd la totalité. Il retrouvera ensuite ses 12 points.
Lorsqu'un pilote sera pénalisé, les commissaires seront libres
d'enlever des points sur le permis du pilote. Le règlement ne
précise aucun barème et aucun type de sanction susceptible
d'entraîner une perte de points, ce qui pourrait créer des
polémiques.
Chaque point perdu le sera pour une durée d'un an.
Pénalités
Afin de donner une éventail de pénalités plus large aux
commissaires, il est désormais possible d'imposer une pénalité de
cinq secondes, effectuée avant un changement de pneus. Des
sanctions similaires existent dans d'autres championnats.
Cette pénalité est moins lourde qu'un drive-through, un passage à
vitesse limitée dans les stands sans faire d'arrêt, ou un stop and
go, un arrêt de 10 secondes, également sans changer de pneus,
puisqu'elles obligent à passer dans l'allée des stands sans
intervention sur la monoplace.
Numéros des pilotes
Les pilotes ont désormais un numéro qu'ils porteront pour la
totalité de leur carrière. Le N°1 reste réservé au champion du
monde en titre, qui retrouve son numéro lorsqu'il n'est plus le
champion en titre.
Les pilotes ont soumis trois numéros à la FIA, par ordre de
préférence. Si plusieurs pilotes voulaient le même numéro, celui
qui avait fini à la meilleure place au championnat 2013 avait la
priorité.
- Les pilotes expliquent leurs choix de
numéros
Qualifications ajustées
Ce changement de dernière minute n'a été validé par la FIA que
ce jeudi. Trois mesures ont été prises pour éviter que des pilotes
ne roulent pas en Q3.
Les pilotes qui atteignent cette partie auront désormais un train
de pneus les plus tendres supplémentaire, uniquement pour la
Q3.
Ceux qui ont atteint la Q3 prendront le départ avec les pneus
qu'ils avaient pour leur meilleur temps en Q2, et plus en Q3. Les
économiser en Q3 n'aura donc plus d'intérêt et ne pas rouler en Q2
obligerait à partir loin.
Enfin, la Q1 est raccourcie de deux minutes, en passant de 20 à 18
minutes, et la Q3 allongée du même temps, en passant de 10 à 12
minutes.
Et aussi...
Un trophée de la pole sera remis en fin de saison, au pilote
ayant réalisé le plus de poles.
Le couvre-feu dans les nuits entre les journées sur un Grand Prix
reste présent. En raison de la complexité du nouveau règlement, les
équipes ont cependant droit à six jokers, uniquement cette année,
contre deux les autres saisons.
Les équipes qui font rouler d'autres pilotes que leurs titulaires
le vendredi peuvent en aligner quatre sur la saison.
Les mécaniciens doivent tous porter un casque en qualifications.
C'était déjà obligatoire en course.
Il est désormais interdit de s'arrêter juste après la ligne
d'arrivée pour éviter une panne d'essence.
- Toutes les infos sur la FIA


