F1 - Alonso ne se préoccupe pas de ses rivaux

Fernando Alonso assure qu'il ne prête aucune attention à la situation chez Red Bull, où Mark Webber pourrait avoir besoin de l'aide de Sebastian Vettel.
Le titre va se jouer ce week-end à Abou Dhabi. Les regards sont
principalement tournés vers la rivalité chez Red Bull. Fernando
Alonso, qui devance Sebastian Vettel et Mark Webber pour le moment,
ne s'en préoccupe pas.
« Je ne perd pas une seconde de mon énergie à penser à ce qui
se passera dimanche, » a déclaré le pilote Ferrari en
conférence de presse, où les quatre prétendants au titre étaient
réunis. « Nous devons travailler vendredi et samedi pour
préparer notre objectif. »
« Samedi, il faut viser la première ligne, même si la pole
serait bienvenue ! En course, l'objectif sera d'être premier ou
deuxième, mais pour le moment il ne sert à rien de penser que cela
va se produire ou pas. »
Alonso maître de son destin
Alonso a reconnu que sa Ferrari « n'a pas la vitesse en
courbe des Red Bull ni la vitesse de pointe de la McLaren »,
mais il mise sur l'homogénéité de la F10. « Nous savons que
nous devons tout faire à la perfection, » a précisé l'Espagnol
dans la semaine.
Alonso espère ne pas avoir à se préoccuper des résultats de ses
rivaux: « Le résultat d'Interlagos nous permet d'avoir notre
destin entre nos mains: avec une victoire ou une deuxième place,
aucun calcul ne serait nécessaire. Nous pouvons le faire, même si
nos rivaux sont très forts. Jusqu'à présent, à part peut-être une
course, ils ont eu la meilleure voiture sur tous les circuits. Mais
ça ne veut pas dire que nous partons battus. »
Massa peut jouer un rôle déterminant
Si Fernando Alonso est titré avec moins de sept points d'avance,
il le devra aux consignes d'équipe d'Hockenheim, lorsque Felipe
Massa lui a laissé la victoire. L'Espagnol n'y prête aucune
attention: « Gagner de sept, un ou 25 points n'a aucune
importance pour moi, » a-t-il lâché ce jeudi.
Alonso espère surtout que Massa sera également aux avant-postes ce
week-end, pour prendre des points à ses rivaux: « Ça
m'aiderait beaucoup que Felipe ait un week-end parfait, même qu'il
gagne, ça serait parfait pour nous. »
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