F1 - Ericsson : « Je mérite de rester »

Sauber n'a encore annoncé aucun pilote pour 2018. L'équipe devrait devenir le junior team de Ferrari, ce qui devrait entraîner la titularisation de Charles Leclerc, en piste le vendredi, et peut-être d'Antonio Giovinazzi. Les pilotes actuels ne sont donc pas sûrs de rester.
Pascal Wehrlein semble être celui avec les chances les plus faibles, puisqu'il est lié à Mercedes. Marcus Ericsson a des liens avec Longbow Finance, propriétaire de l'équipe depuis l'an dernier, mais il assure qu'il n'a aucune garantie de rester. Il veut prouver sa valeur à Sauber.
« La réalité, c’est que je n’ai pas de contrat pour la saison prochaine, » a déclaré le Suédois au site officiel de la F1. « Je me bats pour ça. Je veux montrer que je mérite d’être en F1 l’an prochain. C’est mon objectif. Mon management discute avec l’équipe et elle essaie de résoudre la situation autour de mon contrat. »
« On ne peut jamais être sûr de rien tant que ce n’est pas fait et signé. »

Ericsson doit prouver sa valeur face à Wehrlein

Marcus Ericsson est le seul pilote qui a disputé toute la saison à ne pas avoir encore marquer de points. Sauber a un moteur Ferrari version 2016, ce qui rend cet objectif difficile. Il compte surtout sur la comparaison avec Pascal Wehrlein pour convaincre l'équipe.
« Avec le vieux groupe propulseur, c’est presque impossible de nous battre avec les autres, donc ma référence est Pascal, et mon premier objectif est de le battre, » précise Ericsson. « Ensuite, si nous pouvons nous battre avec les autres équipes, nous le ferons. »
« Mais mon principal objectif est de battre Pascal, parce que tous les gens qui prennent les décisions pour les places chez Sauber savent que nous sommes limités par le groupe propulseur et que nous pouvons difficilement nous mesurer aux autres, donc c’est une lutte interne : Marcus face à Pascal ! »
Sauber a eu de grosses difficultés financières. Le rachat par Longbow Finance a grandement amélioré la situation l'an dernier mais les progrès mettent du temps à se concrétiser : « Du côté de la voiture, c’est également un peu difficile parce que l’équipe a été sous une pression financière assez forte par le passé, » rappelle Ericsson. « Et quand on connaît le temps nécessaire pour se relancer après un moment difficile, nous avons eu d’autres exemples dans le paddock, notre niveau n’est pas surprenant. Oui, nous avons plusieurs nouveautés et nous voyons clairement qu’elles nous amènent dans la bonne direction, mais ça prend du temps. »
Ericsson pense que Sauber pourra franchir un cap avec un moteur de dernière génération l'an prochain : « Je pense que c’est possible, mais c’est dur de porter un jugement. Tout ce que je peux dire, c’est que nous allons dans la bonne direction. L’objectif de l’équipe à long terme doit être d’elle une bonne équipe de milieu de classement. »