F1 - Renault pense avoir bien préparé Bakou

Renault pense que la préparation des nouvelles courses, comme celle de Bakou, est l'une de ses forces. L'équipe sait qu'elle doit progresser.
Toutes les équipes vont découvrir le circuit de Bakou ce
week-end. Renault pense être capable de s'adapter rapidement à une
nouvelle piste, ce qui pourrait aider l'équipe.
« Se rendre sur un nouvel événement procure de l’engouement et
des opportunités, » souligne Cyril Abiteboul, le directeur
général de Renault Sport Racing. « Pour l’équipe, c’est
néanmoins l’occasion de partir sur un pied d’égalité. L’une de nos
forces réside en la capacité d’adaptation et l’interprétation
rapide et efficace des données, deux éléments clés sur de nouveaux
circuits. »
Il refuse cependant tout excès d'optimisme : « Compte
tenu de nos derniers résultats, je ne souhaite pas afficher
d’attente, mais nous comptons évidemment utiliser nos atouts
majeurs pour maximiser toutes les opportunités qui se
présenteront, » précise-t-il.
Même si les équipes n'ont jamais roulé à Bakou, elles ont de
nombreuses données pour effectuer leurs simulations :
« Nous utilisons un plan pour y dessiner la trajectoire
idéale, » explique Nick Chester, le directeur technique
châssis de Renault. « De là, nous effectuons toutes nos
simulations d’appuis aérodynamiques et de traînée, grâce auxquelles
nous pouvons calculer certains éléments pour les
réglages. »
« Nous recevons également des informations sur la surface de
la piste de la part de Pirelli, qui la classe en ce qui concerne la
macro et la micro-rugosité pour nous aider à comprendre le
comportement des pneus. »
Renault doit progresser dans la fiabilité
Les dernières courses ont été difficiles pour Renault. L'équipe
française était proche du top 10 en début de saison, mais elle a
été plus en retrait par la suite. Des progrès sont nécessaires, sur
le châssis mais aussi dans le déroulement des week-ends.
« Nous savions que nous n’allions pas faire des prouesses
compte tenu du démarrage tardif de ce projet et de notre engagement
en F1 sur le long terme, » rappelle Frédéric Vasseur, le
directeur de la compétition de Renault Sport Racing. « Cela
dit, les résultats vus ne tournent clairement pas en notre faveur
sur les dernières courses. Pour les obtenir, nous devons d’abord
finir, c’est le premier point. Et afin d’extraire la performance
maximale de la R.S.16, nous devons avoir un week-end sans incident.
Cela n’a pas été le cas récemment. »
« Du côté positif, nous avons vu le potentiel de la
spécification B du groupe propulseur et nous avons progressé sur la
monoplace. Nous travaillons sur de nombreuses améliorations dans
nos usines et nous souhaitons tirer le maximum de chaque occasion.
Nous sommes tous très motivés. »
La fiabilité est l'un des principaux éléments à améliorer :
« Nous devons rester vigilants sur tous les aspects relatifs à
la fiabilité, » estime Abiteboul. « Comme nous l’avons vu
au Canada, nous ne sommes pas encore constants sur tous les fronts
et nous devons travailler dessus pour en tirer pleinement
parti. »
Jolyon Palmer a abandonné à cause d'une fuite d'eau à Montréal. Le
problème a été identifié: « Nous en avons identifié la
cause et nous faisons tout notre possible pour nous assurer que ce
problème n’arrivera plus, » assure Chester. « C’était
vraiment dommage pour Jolyon, qui était satisfait de sa monoplace
et était bien parti. »


