F1 - Renault pense avoir bien préparé Bakou

Publié le 16 juin 2016 à 09:05
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 08:27
Kevin Magnussen

Renault pense que la préparation des nouvelles courses, comme celle de Bakou, est l'une de ses forces. L'équipe sait qu'elle doit progresser.

Toutes les équipes vont découvrir le circuit de Bakou ce week-end. Renault pense être capable de s'adapter rapidement à une nouvelle piste, ce qui pourrait aider l'équipe.
« Se rendre sur un nouvel événement procure de l’engouement et des opportunités, » souligne Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing. « Pour l’équipe, c’est néanmoins l’occasion de partir sur un pied d’égalité. L’une de nos forces réside en la capacité d’adaptation et l’interprétation rapide et efficace des données, deux éléments clés sur de nouveaux circuits. »
Il refuse cependant tout excès d'optimisme : « Compte tenu de nos derniers résultats, je ne souhaite pas afficher d’attente, mais nous comptons évidemment utiliser nos atouts majeurs pour maximiser toutes les opportunités qui se présenteront, » précise-t-il.
Même si les équipes n'ont jamais roulé à Bakou, elles ont de nombreuses données pour effectuer leurs simulations :  « Nous utilisons un plan pour y dessiner la trajectoire idéale, » explique Nick Chester, le directeur technique châssis de Renault. « De là, nous effectuons toutes nos simulations d’appuis aérodynamiques et de traînée, grâce auxquelles nous pouvons calculer certains éléments pour les réglages. »
« Nous recevons également des informations sur la surface de la piste de la part de Pirelli, qui la classe en ce qui concerne la macro et la micro-rugosité pour nous aider à comprendre le comportement des pneus. »

Renault doit progresser dans la fiabilité

Les dernières courses ont été difficiles pour Renault. L'équipe française était proche du top 10 en début de saison, mais elle a été plus en retrait par la suite. Des progrès sont nécessaires, sur le châssis mais aussi dans le déroulement des week-ends.
« Nous savions que nous n’allions pas faire des prouesses compte tenu du démarrage tardif de ce projet et de notre engagement en F1 sur le long terme, » rappelle Frédéric Vasseur, le directeur de la compétition de Renault Sport Racing. « Cela dit, les résultats vus ne tournent clairement pas en notre faveur sur les dernières courses. Pour les obtenir, nous devons d’abord finir, c’est le premier point. Et afin d’extraire la performance maximale de la R.S.16, nous devons avoir un week-end sans incident. Cela n’a pas été le cas récemment. »
« Du côté positif, nous avons vu le potentiel de la spécification B du groupe propulseur et nous avons progressé sur la monoplace. Nous travaillons sur de nombreuses améliorations dans nos usines et nous souhaitons tirer le maximum de chaque occasion. Nous sommes tous très motivés. »
La fiabilité est l'un des principaux éléments à améliorer : « Nous devons rester vigilants sur tous les aspects relatifs à la fiabilité, » estime Abiteboul. « Comme nous l’avons vu au Canada, nous ne sommes pas encore constants sur tous les fronts et nous devons travailler dessus pour en tirer pleinement parti. »
Jolyon Palmer a abandonné à cause d'une fuite d'eau à Montréal. Le problème a été identifié: « Nous en avons identifié la cause et nous faisons tout notre possible pour nous assurer que ce problème n’arrivera plus, » assure Chester. « C’était vraiment dommage pour Jolyon, qui était satisfait de sa monoplace et était bien parti. »

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