F1 - Magnussen répond sèchement à Abiteboul

Publié le 19 janvier 2017 à 18:11
Mis à jour le 28 novembre 2020 à 08:55
Kevin Magnussen (Renault) à Interlagos

Critiqué par Cyril Abiteboul, Kevin Magnussen reproche au directeur général de Renault de rendre public leurs désaccords. Il pense que Haas fonctionnera bien.

Le ton monte entre Kevin Magnussen et Cyril Abiteboul. Le directeur exécutif de Renault Sport Racing a exprimé sa déception face au bilan de son ancien pilote dans Auto Hebdo, en précisant que Magnussen cherchait souvent des excuses. Un qualificatif qui déplait au Danois. Il reproche à Abiteboul de laver leur linge sale en public.
« Je pense que c’est facile de dire de quelqu’un qu'il cherche des excuses, » a déclaré Magnussen sur Sky Sports News. « J’ai dit ce que je pense et j’ai eu une opinion tranchée sur certaines choses, et ça ne lui a pas plu. Je ne peux pas l’empêcher d’être mécontent de moi, mais ça devient une histoire très publique, ce que je regrette un peu. Il n’a pas gardé ça entre lui et moi, il a rendu ça public, et c’est sa façon de faire les choses. »
Kevin Magnussen avait déjà évoqué un souci de leadership chez Renault et Frédéric Vasseur a depuis quitté son poste de team manager. Magnussen ne veut plus se préoccuper de Renault : « C’est vraiment le passé, je n’ai pas à trop m’étendre sur les problèmes qu’ils (Renault) ont, » estime-t-il. « Ca n’a plus trop de signification. Comme je l’ai toujours dit, ils ont des personnes excellentes et c’est un excellent groupe de personnes avec qui j’ai apprécié passer du temps l’an dernier, et je me suis fait beaucoup d’amis là bas. Il y a très peu de gens avec qui je ne m’entends pas là bas. »

Haas est une structure moins importante

L'environnement de Haas, la nouvelle équipe de Kevin Magnussen, semble mieux lui convenir. C'est une équipe aux moyens plus modestes que McLaren et Renault, les deux qu'il a déjà connues en F1, mais il pense que cette situation peut permettre de mieux travailler.
« J’ai vu dans quelle mesure les ressources ne font pas tout, vraiment, » souligne-t-il. « On peut avoir beaucoup de gens, s’ils ne travaillent pas bien ensemble, ça ne signifie rien. Donc on revient au coeur d’une équipe de course, ce que c’est, et ça montre comment ça devrait vraiment marcher. On ne peut pas juste lancer des gens dans un projet et s’attendre à ce qu’ils produisent des résultats. C’est intéressant de voir la différence. »
Il sait que cette structure plus réduite peut aussi être une faiblesse : « Notre plus gros défi est de tout exploiter et de bien comprendre les choses parce que nous sommes une petite équipe et nous n’avons pas assez de gens pour faire des analyses sur tous (les domaines), » précise-t-il.

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