F1 - Magnussen répond sèchement à Abiteboul

Critiqué par Cyril Abiteboul, Kevin Magnussen reproche au directeur général de Renault de rendre public leurs désaccords. Il pense que Haas fonctionnera bien.
Le ton monte entre Kevin Magnussen et Cyril Abiteboul. Le
directeur exécutif de Renault Sport Racing a exprimé sa déception
face au bilan de son ancien pilote dans Auto Hebdo, en précisant
que Magnussen cherchait souvent des excuses. Un qualificatif qui
déplait au Danois. Il reproche à Abiteboul de laver leur linge sale
en public.
« Je pense que c’est facile de dire de quelqu’un qu'il cherche
des excuses, » a déclaré Magnussen sur Sky Sports News.
« J’ai dit ce que je pense et j’ai eu une opinion tranchée sur
certaines choses, et ça ne lui a pas plu. Je ne peux pas
l’empêcher d’être mécontent de moi, mais ça devient une histoire
très publique, ce que je regrette un peu. Il n’a pas gardé ça
entre lui et moi, il a rendu ça public, et c’est sa façon de faire
les choses. »
Kevin Magnussen avait déjà évoqué un souci de leadership chez Renault et Frédéric
Vasseur a depuis quitté son poste de team manager. Magnussen ne
veut plus se préoccuper de Renault : « C’est vraiment le
passé, je n’ai pas à trop m’étendre sur les problèmes qu’ils
(Renault) ont, » estime-t-il. « Ca n’a plus trop de
signification. Comme je l’ai toujours dit, ils ont des personnes
excellentes et c’est un excellent groupe de personnes avec qui j’ai
apprécié passer du temps l’an dernier, et je me suis fait beaucoup
d’amis là bas. Il y a très peu de gens avec qui je ne m’entends pas
là bas. »
Haas est une structure moins importante
L'environnement de Haas, la nouvelle équipe de Kevin Magnussen,
semble mieux lui convenir. C'est une équipe aux moyens plus
modestes que McLaren et Renault, les deux qu'il a déjà connues en
F1, mais il pense que cette situation peut permettre de mieux
travailler.
« J’ai vu dans quelle mesure les ressources ne font pas tout,
vraiment, » souligne-t-il. « On peut avoir beaucoup de
gens, s’ils ne travaillent pas bien ensemble, ça ne signifie rien.
Donc on revient au coeur d’une équipe de course, ce que c’est, et
ça montre comment ça devrait vraiment marcher. On ne peut pas juste
lancer des gens dans un projet et s’attendre à ce qu’ils produisent
des résultats. C’est intéressant de voir la différence. »
Il sait que cette structure plus réduite peut aussi être une
faiblesse : « Notre plus gros défi est de tout exploiter et de
bien comprendre les choses parce que nous sommes une petite équipe
et nous n’avons pas assez de gens pour faire des analyses sur tous
(les domaines), » précise-t-il.


