F1 - Verstappen n'aime pas la décision de la FIA

La FIA a interdit aux pilotes de se décaler au freinage ce week-end à Austin. La mesure a immédiatement été saluée par Lewis Hamilton et Romain Grosjean.
Sans surprise, elle réjouit beaucoup moins Max Verstappen, le pilote le plus souvent accusé de ces manoeuvres. Il estime que cela va nuire au spectacle.
« Si quelqu'un peut juste freiner plus tard que vous alors que vous ne pouvez rien faire au freinage, ça ne semble pas très intéressant, » a déclaré le Néerlandais à Motorsport.com.
Pour lui, ce genre de manoeuvre au freinage n'était pas dangereux : « Si le pilote qui est devant peut aller à droite, celui qui est derrière peut encore aller à gauche, » estime-t-il. « Parce qu'il est encore plus loin du freinage que le pilote de devant. »
Il estime même que la décision, souhaitée par ses rivaux, est surtout prise pour lui nuire : « Au final, ils se disent tous "J'aurais dû le faire !", » assure-t-il. « Mais évidemment ils voulaient un règlement pour me doubler plus facilement. »

Les autres pilotes soutiennent la décision

La plupart des autres pilotes sont satisfaits de la décision de la FIA. Nico Rosberg estime que ces manoeuvres étaient dangereuses.
« C'est une chose qu'il fallait régler, » a-t-il précisé à Sky Sports. « C'est une situation très dangereuse et c'est très, très difficile pour celui qui est derrière d'éviter un accident dans une telle situation, parce que celui qui est derrière se jette et il est à la limite. Il ne peut rien faire, il ne peut plus tourner. Donc je pense que c'est bien que ça ait été réglé. »
Jenson Button estime qu'un principe admis mais jamais écrit dans les règlements est désormais clarifié : « Je pense que c'est la bonne règle, » a déclaré l'Anglais à Sky Sports. « Nous avons rejoint ce championnat il y a longtemps et je pense qu'on a toujours compris que c'est incorrect de se décaler dans la zone de freinage quand quelqu'un tente de doubler. Parce que quand on tente de doubler, tout est à la limite. On est à la limite, on repousse les limites. »
« Si quelqu'un bouge devant vout et prend la trajectoire que vous avez prévu, vous êtes foutu. Ou on le percute ou on l'évite et on finit dans les barrières. »
« C'est du bon sens avant tout, pendant 15 ans en course je n'ai jamais eu le moindre problème, ce n'est arrivé qu'il y a quelques années. Maintenant c'est clair, ils ont clarifié ça et je suis satisfait. »
Sebastian Vettel est du même avis : « C'est très simple, » a précisé l'Allemand selon Sky Sports. « Quand j'ai rejoint la Formule 1 c'était clair, il y avait une sorte de règle non écrite. Récemment nous avons eu des situations (où ça s'est passé) et (les pilotes) s'en sont tirés, donc évidemment le message envoyé était que tout le monde pouvait commençer à le faire, ce qui est une mauvaise chose parce qu'au final, nous en avons parlé vendredi (dans le briefing des pilotes), nous attendions que quelque chose se passe. Donc je pense que c'est une bonne mesure. »