F1 - Ricciardo veut clarifier la VSC

Publié le 29 octobre 2015 à 13:56
Mis à jour le 29 novembre 2020 à 03:13
F1 - Ricciardo veut clarifier la VSC

Daniel Ricciardo veut une voiture de sécurité virtuelle plus précise, pour éviter la défaillance qui a permis à Nico Rosberg de le doubler à Austin.

La voiture de sécurité virtuelle a été introduite cette année, pour ralentir le rythme des pilotes quand il y a un danger en piste, en évitant le regroupement derrière une voiture de sécurité. Le principe de la Virtual Safety Car (VSC) est de maintenir les écarts entre les pilotes et d'éviter que la course ne soit influencée par l'interruption.
A Austin, ce système a été défaillant. La voiture de sécurité virtuelle a été déployée en début de course, pour enlever des débris au premier virage suite à un contact entre Felipe Nasr et Marcus Ericsson. Dans le cinquième tour, Nico Rosberg avait 1,995sec de retard sur Daniel Ricciardo. Au moment de la fin de la voiture de sécurité virtuelle, Rosberg a accéléré plus tôt que Ricciardo et il l'a doublé immédiatement. L'Australien ne comprend pas que son rival ait pu réduire l'écart alors que le rythme est encadré.
« Avec la VSC, il faut maintenir l'écart, et Rosberg n'était pas juste derrière nous, il était quelques secondes derrière, » a déclare Ricciardo à AUTOSPORT. « Donc quand je l'ai vu proche de nous sous régime de voiture de sécurité virtuelle, je me suis dit "il va sûrement lever le pied". »
« Puis il m'a doublé, et ensuite il y a eu le drapeau vert apparemment. Je ne sais pas ce qui s'est passé. J'ai été piégé en fait. Je pense que nous devons parler de la voiture de sécurité virtuelle dans son ensemble parce que le moment où c'est passé au vert n'a pas été clair. »

Ricciardo n'a pas eu l'information sur la fin de la VSC

Lors qu'une voiture de sécurité ou une voiture de sécurité virtuelle est imposée, les pilotes doivent immédiatement respecter un rythme précis. Cette règle a été imposée en 2009 pour éviter que les pilotes ne se précipitent aux stands. Cela permet également de ne pas influencer le classement durant une intervention, même si les pilotes passent aux stands, puisqu'aucun d'entre eux ne peut gagner du temps en piste.
Pour la voiture de sécurité, la course reprend lorsqu'elle s'efface, en passant une ligne dédiée à la voiture de sécurité, placée avant le dernier virage. Pour la voiture de sécurité virtuelle, les pilotes peuvent être partout sur la piste, ce qui rend plus difficile de savoir à partir de quand les dépassements sont autorisés. Il n'y a plus une variable de lieu mais de temps.
La direction de course doit informer les pilotes entre 15 et 10 secondes avant que la course ne soit relancée mais cela n'a visiblement pas été fait à Austin.
« On pilote, on suit le chrono, puis en fait on doit regarder les panneaux (pour le signal), » explique Ricciardo. « C'était très confus, je ne sais pas pourquoi. Dimanche c'était plus confus qu'aux courses précédentes. »
« Normalement on a un message, je pensais, qui dit "Fin de la VSC", et une alerte 10 secondes avant. Mais il n'y a eu aucune alerte. Je ne sais pas si Rosberg nous a tous piégés, mais j'étais plutôt perdu sur comment il a pu être si proche de nous. »

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