F1 - Ferrari craignait de fournir Red Bull

Ferrari a jugé Red Bull trop performante pour pouvoir lui fournir son moteur. L'équipe aurait eu un bon groupe propulseur en investissant moins.
Red Bull a discuté avec tous les motoristes pour la saison 2016.
L'équipe va finalement conserver un moteur Renault renommé TAG Heuer. Pendant plusieurs semaines, une
signature avec Ferrari semblait possible, puisque la Scuderia avait
assuré y être favorable, en ne jugeant pas la
concurrence de Red Bull néfaste.
« Mon équipe, mes ingénieurs et aérodynamiciens connaissent
leur boulot, » indiquait Maurizio Arivabene, le patron de
Ferrari, au Guardian en septembre. « C'est pour ça que ça ne
me gêne pas et la compétition est bonne quand on a un concurrent
plus fort. »
Peu après, Bernie Ecclestone avait prévenu que Ferrari avait peur d'un tel accord, et les faits lui
ont donné raison. Ferrari a totalement changé d'avis et a
finalement considéré que Red Bull était une trop grosse menace.
« Nous avons dû faire face à une certaine incertitude sur
notre propre fonctionnement et nous devons réduire l'écart
technologique (avec Mercedes), » a expliqué Sergio Marchionne,
le Président de Ferrari, selon AUTOSPORT.
« Donc fournir un groupe propulseur équivalent à une équipe
qui a la capacité technique pour se battre sur le châssis aurait
été dangereux pour le niveau de Ferrari. Ma principale mission
est de soutenir et de protéger Ferrari. »
« Nous savons que Red Bull est compétente, ils nous ont
détruits avec Sebastian Vettel quand ils ont remporté des
championnats. »
De nombreux points négatifs pour Ferrari
Avec un moteur Ferrari, Red Bull aurait eu de meilleures chances
de battre Mercedes, mais Sergio Marchionne ne veut pas que ce soit
une équipe cliente qui le fasse.
« Ca ne m'intéresse pas de battre Mercedes avec Red
Bull, » précise-t-il. « Si quelqu'un veut un moteur
Ferrari pour battre Mercedes, cet argument ne m'intéresse pas. Je
veux que Ferrari gagne. »
Le coût des groupes propulseurs fait débat mais les motoristes perdent déjà de l'argent en les vendant à des
équipes clientes. Ferrari n'aurait pas accepté de fournir son
moteur à Red Bull puisqu'une équipe à la puissance similaire aurait
dépensé moins sur cet aspect.
« Si on voit les investissements importants que Red Bull fait
dans le développement de son châssis et qu'on leur fournit ensuite
un groupe propulseur qui représente un investissement bien plus
élevé que ce qu'ils paient pour l'avoir, c'est inéquitable en
piste, » estime Marchionne.


