F1 - Des aménagements sur le Paul Ricard

Des aménagements sont en cours sur le circuit Paul Ricard, pour qu'il puisse accueillie la Formule 1 dans les meilleures conditions en 2018.
La date du Grand Prix de France 2018 a été fixée au 24 juin dans
le calendrier provisoire publié par le Conseil
Mondial de la FIA. Le Paul Ricard poursuit sa mue pour être prêt
dans les temps. Christian Estrosi, président délégué de la région
PACA et président du Groupement d'Intérêt Public en charge de
l'organisation de l'épreuve, dresse plusieurs étapes à
réaliser.
« Nous en avons déjà franchi de nombreuses avec notre
directeur général Gilles Dufeigneux, avec nos équipes qui
aujourd'hui sont totalement opérationnelles et travaillent tous les
jours d'arrache-pied en relation avec la FOM, en relation avec la
direction du circuit Paul Ricard et notamment de Stéphane
Clair, » a précisé Christian Estrosi sur INFOSPORT+.
« Nous avons une visite de la FIA sur le circuit qui est venue
constater que nous disposions là d'un des circuits européens les
plus sûrs, les plus performants, les plus compétitifs avec sa
dimension sportive. »
Le circuit va légèrement évoluer, pour être en mesure d'accueillir
la Formule 1 et 70 000 spectateurs : « Avec quelques petits
aménagements qui seront faits pour rendre plus attractive la
compétition avec des espaces de dépassement et en même temps nous
travaillons bien évidemment à toutes les conditions d'accueil, à
l'organisation que nous voulons proposer pour que nos partenaires
institutionnels, les collectivités qui sont parties prenantes
autour de la collectivité régionale (...) mais aussi à nos futurs
annonceurs de pouvoir accueillir leurs invités et surtout de
pouvoir faire de cet évènement un évènement extrêmement populaire
avec ce qui ira autour à la fois sur le plan sportif, social, de
l'éducation et culturel, » précise Estrosi.
Une fierté et beaucoup d'émotions
Ces derniers mois, Christian Estrosi s'est beaucoup impliqué
dans l'organisation du Grand Prix de France, dont le contrat porte
sur cinq saisons. Il est heureux que la France ait à nouveau une
course au calendrier.
« Je crois que des dizaines de millions de passionnés de
l'automobile dans le monde ne pouvaient pas comprendre que la
France, pays fondateur de l'industrie automobile (...) ne soit
plus organisateur de l'une des épreuves de championnat du monde,
les plus passionnantes, les plus regardées, les plus appréciées.
(...) » estime Christian Estrosi. « C'est une
fierté. »
« Je pense à cet instant où le départ sera donné, où résonnera
La Marseillaise, pour que de nouveau, dix ans après que Magny-Cours
ait perdu le grand Prix de France, ce soit sur cette terre au bord
de la méditerranée, au circuit Paul Ricard où la dernière grande
course était disputée en 1990, remportée par Alain Prost. Oui ce
sera beaucoup d'émotions. »


