Nissan : le père de Gran Turismo teste la GT-R

C'est à l'occasion des 24H du Nürburgring 2018 en mai dernier que le championnat de eSport officiel de Gran Turismo, supervisé par la FIA, a été lancé. Cette nouvelle initiative compétitive débute dix ans après la GT Academy qui a permis, grâce à un partenariat entre Nissan et les développeurs de Polyphony Digital derrière la saga GT, à des joueurs chevronnés de devenir pilotes. A cette occasion, le constructeur a confié le volant de ses deux GT-R haut de gamme à Kazunori Yamauchi, créateur et producteur des jeux Gran Turismo.
Le Japonais est familier de la GT-R puisqu'il a fait l'acquisition d'un exemplaire du coupé dès la sortie de la génération actuelle (R35) en 2007, et a notamment remporté au volant d'une version course une victoire de catégorie aux 24H du Nürburgring 2011. Son équipe avait auparavant développé l'interface du système d'info-divertissement du modèle pour Nissan. Yamauchi partage précisément son ressenti sur l'évolution de la GT-R, qui reçoit quelques améliorations chaque année, entre sa voiture et les modèles actuels. Découvrez la vidéo.

Nismo et Track Edition

S'agissant d'une vidéo promotionnelle de Nissan, les remarques de Yamauchi sont bien sûr positives. Les points qu'il souligne sont néanmoins intéressants. Il teste d'abord la GT-R Nismo, qui coiffe la gamme avec 600ch, une suspension spécifique et un kit aérodynamique. L'homme vante notamment la stabilité de l'engin, particulièrement à haute vitesse sur une autoroute allemande au revêtement pas toujours parfait. Il imaginait par ailleurs que la suspension serait plus inconfortable.
Yamauchi prend ensuite le volant d'une GT-R Track Edition. Offrant 570ch comme le modèle standard, elle reçoit des renforts et liaisons au sol dérivés de la version Nismo. Selon le producteur nippon, son principal atout est sa polyvalence, l'auto pouvant se montrer aussi docile que sauvage d'après lui. Malgré toutes les améliorations reçues, l'actuelle Nissan GT-R semble en fin de carrière après 11 ans au catalogue. Les information concrètes sur sa remplaçante, objet de nombreuses rumeurs, se font pourtant encore désirer.