F1 - Mercedes espère échapper à des pénalités

Mercedes ne pense pas que les soucis du Grand Prix d'Autriche entraîneront des pénalités. Les problèmes ne sont pas liés au groupe propulseur.
Lewis Hamilton et Valtteri Bottas ont tous les deux abandonné à cause de soucis techniques au Red Bull Ring. Les problèmes ne sont pas survenus sur des pièces dont le remplacement entraîne des pénalités, dans le groupe propulseur ou sur la boîte de vitesses. Mercedes doit cependant boucler ses analyses pour être certaine que ces pièces n'ont pas subi de dégâts. L'équipe est assez confiante, mais elle n'est pas certaine d'échapper à des pénalités à Silverstone ou que le quota de moteurs ne sera pas un peu plus entamé.
« Nous espérons que ce ne sera pas le cas, » explique James Allison, le directeur technique de Mercedes, dans une vidéo publiée par l’équipe. « Nous pensons que les deux défaillances sont restées confinées aux éléments qui ont posé problème et que les deux éléments peuvent être remplacés sans avoir à briser les zones scellées de la voiture, qui entraînent des pénalités. »
« Cependant, je dis que c’est un espoir, parce qu’à chaque fois que la voiture s’arrête d'une façon qui n’est pas contrôlée, avec une casse et le système qui s’arrête inhabituellement, elle peut subir toutes sortes de soucis inconnus, et nous ne le saurons totalement qu’après avoir fait tous les contrôles. »
« Nous devons travailler pour être certains que nous n’avons pas de risque de casse sur pièces qui ne sont pas liées aux problèmes mais qui pourraient avoir subi les conséquences de l’arrêt de la voiture. Mais nous ne pensons pas que ce sera le cas. »
Les problèmes n'ont pas de lien avec le groupe propulseur
Ces deux soucis sont survenus après le lancement du nouveau groupe propulseur au Paul Ricard. Les deux problèmes sont distincts et ils ne sont pas liés aux nouveautés sur le moteur.
« Il ne s’agissait pas de la même casse, elles étaient totalement différentes, » précise James Allisson. « Sur la voiture de Valtteri, c’était une panne hydraulique qui est apparue sur la direction assistée et qui a fini par l’empêcher de passer les rapports, et cela a provoqué l’arrêt de sa voiture. Dans le cas de Lewis, c’était une défaillance de la pompe à carburant, qui a empêché le carburant d’arriver au moteur, et qui nous a aussi contraints à arrêter la voiture. »
« Ces défaillances étaient totalement distinctes et aucune d’entre elle n’était liée au lancement du nouveau groupe propulseur. »