F1 - Hamilton a frôlé l'abandon au Brésil

Publié le 14 novembre 2018 à 08:11
Mis à jour le 19 novembre 2020 à 23:22
Lewis Hamilton (Mercedes) à Interlagos

Une surchauffe autour de l'échappement a failli faire abandonner Lewis Hamilton à Interlagos. L'Anglais et Toto Wolff étaient inquiets.

Lewis Hamilton a récupéré la tête après l'accrochage entre Max Verstappen et Esteban Ocon au Grand Prix du Brésil, mais la victoire n'était pas pour autant assurée. L'Anglais est passé très près de l'abandon. Dans les 10 derniers tours, Mercedes a identifié un problème sur l'échappement, avec des températures trop élevés. Au volant, Hamilton savait qu'il y avait un problème.
« Je le sentais, » a précise Hamilton à ESPN. « Je roule avec ce moteur depuis le début de l’année et je le connais à la perfection, (...) je connais presque toutes les notes par coeur. »
« Quand j’ai commencé à sentir que ce n’était pas l’harmonie habituelle, je me suis dit que je ne pouvais laisser aucune pensée négative m’envahir l’esprit, donc j’ai fait attention à (...) être aussi doux que possible sur le moteur. »
Toto Wolff était très inquiet dans le stand de Mercedes : « Nous avons des (ingénieurs) motoristes en piste et à l’usine, et sur l’un des canaux, parce que j’ai une dizaine de canaux radios ouverts, j'entendais (...) "La casse moteur de Lewis est imminente, il va casser au prochain tour". »
« J’ai monté le volume et j’ai dit "Pardon, quoi ?" Et ils ont dit "Oui, nous avons un énorme problème sur le groupe propulseur, il va casser au prochain tour". Il n’a pas cassé dans le tour suivant et j’ai dit "Quand vous aurez une minute, dites-moi ce qu’il se passe". Donc je les ai lassés travailler. »

Mercedes a pu garder la situation sous contrôle

Ce travail a été payant. Lewis Hamilton a finalement pu voir l'arrivée grâce aux instructions de Mercedes. Des changements de réglages ont permis de faire baisser les températures autour de l'échappement.
« On me donnait beaucoup d’informations quand je roulais, je devais faire tout le reste, comme des changements de réglages, » explique Hamilton. « Dans les 10 derniers tours, je criais vraiment "Allez bébé, tu peux le faire. Il faut tenir..." dans le cockpit. »
Même si la situation s'est améliorée, Toto Wolff restait sous tension : « La température est passée sous les 1000°C, à 980°C, mais c’est encore trop élevé, (...) c’était vraiment horrible, » indique Wolff.

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