F1 - Hamilton a frôlé l'abandon au Brésil

Une surchauffe autour de l'échappement a failli faire abandonner Lewis Hamilton à Interlagos. L'Anglais et Toto Wolff étaient inquiets.
Lewis Hamilton a récupéré la tête après l'accrochage entre Max
Verstappen et Esteban Ocon au Grand Prix du Brésil, mais la
victoire n'était pas pour autant assurée. L'Anglais est passé très
près de l'abandon. Dans les 10 derniers tours, Mercedes a identifié
un problème sur l'échappement, avec des températures trop élevés.
Au volant, Hamilton savait qu'il y avait un problème.
« Je le sentais, » a précise Hamilton à ESPN. « Je
roule avec ce moteur depuis le début de l’année et je le connais à
la perfection, (...) je connais presque toutes les notes par
coeur. »
« Quand j’ai commencé à sentir que ce n’était pas l’harmonie
habituelle, je me suis dit que je ne pouvais laisser aucune pensée
négative m’envahir l’esprit, donc j’ai fait attention à (...) être
aussi doux que possible sur le moteur. »
Toto Wolff était très inquiet dans le stand de Mercedes
: « Nous avons des (ingénieurs) motoristes en piste et à
l’usine, et sur l’un des canaux, parce que j’ai une dizaine de
canaux radios ouverts, j'entendais (...) "La casse moteur de Lewis
est imminente, il va casser au prochain tour". »
« J’ai monté le volume et j’ai dit "Pardon, quoi ?" Et ils ont
dit "Oui, nous avons un énorme problème sur le groupe propulseur,
il va casser au prochain tour". Il n’a pas cassé dans le tour
suivant et j’ai dit "Quand vous aurez une minute, dites-moi ce
qu’il se passe". Donc je les ai lassés travailler. »
Mercedes a pu garder la situation sous contrôle
Ce travail a été payant. Lewis Hamilton a finalement pu voir
l'arrivée grâce aux instructions de Mercedes. Des changements de
réglages ont permis de faire baisser les températures autour de
l'échappement.
« On me donnait beaucoup d’informations quand je roulais, je devais
faire tout le reste, comme des changements de réglages, »
explique Hamilton. « Dans les 10 derniers tours, je criais
vraiment "Allez bébé, tu peux le faire. Il faut tenir..." dans le
cockpit. »
Même si la situation s'est améliorée, Toto Wolff restait sous
tension : « La température est passée sous les 1000°C, à
980°C, mais c’est encore trop élevé, (...) c’était vraiment
horrible, » indique Wolff.


