F1 - Wolff: « Lewis est sans concurrence »

Lewis Hamilton a frappé fort ce vendredi à Melbourne. Il a été le plus rapide dans les deux séances d'essais, avec 0''583 d'avance sur Valtteri Bottas dans la première séance et 0''547 sur Sebastian Vettel dans la deuxième. Personne, pas même Bottas, n'a pu suivre son rythme.
« Lewis est sans concurrence pour le moment, » a déclaré Toto Wolff, le patron de Mercedes Motorsport, à Sky Sports F1. « Son rythme sur un tour était vraiment bon et il a pris les ultra-tendres pour 17 tours, et il était régulier. Je suis content. »
Mercedes craignait énormément Ferrari ces derniers jours. Lewis Hamilton sent de gros progrès: « C'était le jour et la nuit dans le comportement de la voiture par rapport aux derniers jours des essais, donc c'est un gros soulagement pour nous tous, » a-t-il reconnu à Sky Sports F1.
Hamilton ne s'attendait pas à un tel avantage : « C'est une sensation incroyable et c'est surprenant, » a-t-il assuré à la BBC. Tout n'a pourtant pas été parfait : « Je ne suis pas si satisfait que ça dans l'ensemble, » précise-t-il. « L'équilibre n'est pas encore comme je le veux. Ce n'est pas mauvais, mais nous pouvons faire mieux. »

Horner voit Hamilton largement favori

La concurrence s'inquiète de l'avance de Lewis Hamilton. Red Bull reconnaît que la physionomie de cette journée laisse penser qu'il sera dur à battre.
« Si on est réaliste, la performance de Lewis aujourd'hui fait de lui le favori absolu, » a estimé Christian Horner, le patron de Red Bull, en conférence de presse. « Mais c'est la course, et tout peut arriver. Nous avons vu des résultats trompeurs dans les premiers Grands Prix ces dernières années. »
Il aimerait voir Daniel Ricciardo s'imposer, mais il sait que cela sera difficile : « Avoir un vainqueur à domicile serait un résultat incroyable, mais si on regarde la hiérarchie maintenant, c'est loin, » concède-t-il.
Ferrari a travaillé sur l'équilibre, sans se concentrer sur la performance pure : « Nous avons surtout travaillé sur l'équilibre de la voiture, » explique Maurizio Arrivabene, le patron de Ferrari. « Ce matin, nous avons un peu plus souffert que la normale. Mais dans l'après-midi nous avons avons continué à travailler sur l'équilibre, mais rien de différent de notre programme du vendredi. »