F1 - La FIA agit sur les suspensions

Publié le 1 mars 2017 à 15:12
Mis à jour le 20 novembre 2020 à 06:23
Lewis Hamilton (Mercedes) à Barcelone

Face aux interrogations de Ferrari sur certaines suspensions, la FIA a clarifié les éléments interdits. Mercedes et Red Bull seraient visées.

Depuis plusieurs mois, les suspensions de certaines équipes font débat. L’an dernier, Mercedes et Red Bull auraient utilisé des systèmes destinées à mieux équilibrer les monoplaces et faciliter un écoulement aérodynamique plus efficace.
Concrètement, les deux équipes auraient des systèmes hydrauliques qui pourraient emmagasiner de l'énergie puis la relâcher à d’autres moments dans le tour. Le but serait de reproduire les effets des suspensions FRIC, les systèmes liées entre l’avant et l’arrière, interdites en cours de saison il y a trois ans. Ferrari s'est interrogée sur ces solutions l'an dernier.
Selon Auto Motor und Sport, Charlie Whiting, le délégué technique de la FIA, a écrit aux équipes la semaine dernière pour clarifier ce qui est légal et ce qui ne l'est pas. Il se base sur des consignes données dès 1993, selon lesquelles une suspension ne peut avoir des effets aérodynamiques qu'accidentels, et pas intentionnels.
Cinq éléments sont clairement interdits autour des suspensions:
- Un contrôle des mouvements en trois dimensions liés à l'accélération
- Un contrôle de la garde au sol selon la direction et l'accélération
- Un contrôle de la garde au sol
- Une énergie récupérée dans le châssis puis relâchée dans les amortisseurs 
- Des liens entre la garde au sol et le mouvement de roulis

Mercedes et Red Bull ne se sentent pas visées

Cette directive devrait aller dans le sens de Ferrari, qui souhaitait cette clarification. Mercedes assure ne pas être concernée.
« Notre suspension a toujours été légale, » a martelé Toto Wolff à Auto Motor und Sport. « La directive récemment publiée ne nous concerne pas. » Même son de cloche du côté de Red Bull : « Rien ne change pour nous, nous sommes fermement convaincus que notre voiture est légale, » a déclaré Christian Horner, le patron de Red Bull, à Motorsport-Magazin.com.
La FIA souhaite pourtant faire évoluer sa politique sur la question : « Nous avons un peu revu notre analyse, » a précisé un membre de la F1 à Motorsport-Magazin.com. « Nous ne regardons plus que les forces sur les roues, mais aussi ce qui se passe après dans le système. »

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