F1 - Rosberg ravi, Hamilton dépité

Nico Rosberg a passé toute la course en tête, en n'étant jamais menacé. Avec la pole, la victoire et le meilleur tour, il a survolé le week-end et il fait une bonne opération au championnat. Il n'a jamais été aussi à l'aise dans sa monoplace. Il a pourtant eu une petite alerte sur son moteur, en perdant de la puissance à mi-course, mais il a pu corriger le problème.
« Je suis très heureux de gagner ici à Bakou, » indique Rosberg. « J'ai vraiment senti que je ne faisais qu'un avec la voiture, d’une façon que je n'avais jamais ressentie auparavant. Je n'ai eu la sensation que quelque chose pouvait se passer mal à aucun moment aujourd'hui. La voiture était incroyable ce week-end, donc un grand merci à l'équipe pour moi. J'ai commencé à la sentir en qualifications hier, cette sensation parfaite. »
« Nous nous attentions à une intervention de la voiture de sécurité dans cette course, donc j'espérais que ça n'arriverait pas parce que ça a tendance à chambouler la course en général. Mais c'était un après-midi assez simple pour moi à l'avant. »
« Il n'y a eu qu'une petite inquiétude, quand j'ai perdu un peu de puissance au milieu de la course. Les ingénieurs m'ont dit qu’ils n'avaient pas le droit de me dire ce que je devais faire, donc j'ai regardé mon volant et j'ai tenté de le réparer moi-même, ce qui a plutôt bien marché. »
« Sagol ! Ca veut dire "merci beaucoup", à Bakou pour ce superbe week-end. Je suis pressé d'être en Autriche maintenant ! »

Hamilton a perdu du temps avec son souci d'ERS

Lewis Hamilton était 10ème en début de course. Il a doublé Daniil Kvyat, Max Verstappen et Valtteri Bottas. Il s'est retrouvé cinquième avec les arrêts des autres pilotes. Il est reparti septième. Il a encore gagné des places, en doublant Felipe Massa et Daniel Ricciardo.
Il a ensuite au des soucis sur la batterie de l'ERS, avec des difficultés pour le déploiement. Malgré ses demandes, l'équipe n'avait pas le droit de l'informer sur le problème, en raison des limitations sur les radios imposées cette année. Le souci a fini par disparaître. Hamilton termine finalement au cinquième rang. Il estime que son problème l'a empêché de décrocher un meilleur résultat. Il ne voit pas l'intérêt qu'un règlement empêche de régler un problème.
« Je n'ai aucune idée de ce qui s'est passé en piste aujourd'hui, » reconnaît l'Anglais. « Je n'avais tout simplement pas de puissance. J'étais sur un mode du moteur qui donnait la sensation de rouler sans ERS, pendant un long moment. Nous avons des centaines de combinaisons de boutons différentes sur le volant et, peu importe le temps qu'on passe à les apprendre, c'est impossible de toutes les mémoriser. Je roulais en regardant mon écran, en cherchant ce qui n'allait pas, mais je ne pouvais pas voir ce que j'avais changé. »
« Nous avons une formule très compliquée et technique en ce moment et je ne vois pas l'intérêt de nous empêcher de pouvoir réparer ces choses en piste. C'était juste vraiment dommage de ne pas pouvoir me battre. Si j'avais pu résoudre ça, j'aurais pu au moins faire partie du spectacle et me battre avec ceux devant moi. »
« A environ 10 tours de la fin, ça s'est réglé tout seul, mais à ce stade il n'y avait rien à gagner ou à perdre parce que j'étais plus de 10 secondes derrière celui de devant, et pareil avec celui de derrière. En fait, à la fin j'ai mis un mode pour préserver le moteur, vu que je n'en ai plus beaucoup pour le reste de la saison. »
« Mais ce n'était pas ma journée, donc le résultat est ce qu'il est. J'ai pris les points de la cinquième place et maintenant je vais tenter de me relancer à la prochaine course. »