F1 - Rosberg est-il assez fort mentalement ?

Mark Hutcheson, ancien ingénieur de Red Bull, et Marc Priestley, ancien mécanicien de Lewis Hamilton, pensent que Nico Rosberg est moins fort mentalement.
Quand il enchainait les problèmes en début de saison, Lewis
Hamilton mettait toujours la même qualité en avant pour garder
l'espoir : son approche mentale. L'Anglais est revenu à un point de
Nico Rosberg au championnat et il évoque à nouveau cet état d'esprit.
La force mentale d'un pilote est un critère important de la
performance. Et pour Mark Hutcheson, ancien ingénieur de
course de David Coulthard chez Red Bull et également passé par
Renault, Marussia Virgin et HRT avant de devenir l'ingénieur de
Timo Glock en DTM, ce n'est pas un hasard si Lewis Hamilton insiste
sur cet élément. Il estime que c'est ce domaine qui lui permet de
faire la différence avec Nico Rosberg.
« Malgré ce qu'il peut dire en public, je pense qu'il
(Rosberg) souffre mentalement, » a déclaré Hutcheson sur Sky
Sports F1. « Je ne pense pas que c'est une histoire de
performance pure, mais le problème est qu'en performance pure, il
peut peut-être signer la pole, mais dès que Lewis est proche de
lui, il trouve un moyen de le doubler. »
Cela s'est vu au Red Bull Ring, avec l'accrochage du dernier tour
(vidéo), qui a valu une pénalité à Rosberg, mais
aussi en fin de course à Austin l'an dernier, quand l'Allemand a
fait une erreur qui a offert la victoire, ainsi que le titre, à
Hamilton.
« Qu'ils aient un contact, que Lewis se soit dit "Je vais y
aller" dans le dernier tour, peu importe, » précise Hutcheson.
« Je pense que Nico Rosberg souffre. »
Rosberg pourrait payer la situation au championnat
Marc Priestley, un ancien mécanicien de McLaren qui a notamment
travaillé avec Lewis Hamilton, pense aussi que cet aspect mental
joue sur les performances des pilotes Mercedes. Il estime que c'est
ce qui a permis à Lewis Hamilton à revenir sur Nico Rosberg au
championnat, et que ce dernier pourrait être encore plus sous
pression maintenant que l'écart est faible.
« Je pense que Lewis a joué un rôle important la dedans, pas
seulement dans son pilotage, mais avec ce qu'il a dit, » a
expliqué Priestley sur Sky Sports F1, une chaîne sur laquelle il
est devenu présentateur. « Ca fait mal. »
« Quand on voit une telle avance s'évaporer presque
totalement, ça va avoir un rôle dans sa tête. »


