F1 - Rosberg a identifié les problèmes de Monaco

Publié le 10 juin 2016 à 12:01
Mis à jour le 29 novembre 2020 à 02:02
Nico Rosberg

Nico Rosberg a compris les problèmes qu'il avait à Monaco. Le pilote Mercedes n'avait pas de gros soucis, mais il y a eu une accumulation de problèmes.

Nico Rosberg a vécu un Grand Prix de Monaco très difficile. Il était beaucoup plus lent que Lewis Hamilton, qu'il a dû laisser passer, et il n'a pris que la septième place. Mercedes a évoqué des soucis de freins. Les écopes étaient trop fermées pour que le refroidissement soit suffisant. Mais cela ne suffit pas à expliquer tous les problèmes de Rosberg. Il avait plusieurs soucis qui, accumulés, l'ont beaucoup retardé.
« Nous avons tout regardé dans le détail et notre conclusion est que c'était plutôt des petites choses qui se sont ajoutées, et pas un problème majeur, » a expliqué l'Allemand au site officiel de la F1.
« Une chose en a entraîné une autre et évidemment, Monaco est la piste la plus pénalisante pour avoir ces problèmes, et ensuite on a ça : un mauvais résultat ! Si on on a (...) plusieurs choses qui s'ajoutent, on a un manque de sensations dans la voiture, et aussi un manque de confiance, ça met un peu sur la retenue, ça mène à un autre problème et ensuite c'est une spirale négative. »
« Donc en fait tout s'est mal passé ce jour là. L'aspect positif est que nous avons tout résolu et qu'il ne peut arriver que du bon. Je me sens bien maintenant et je sais qu'on peut toujours avoir une course comme ça. »
Il ne regrette pas d'avoir laissé passer Hamilton, qui l'a remercié : « Je n'y ai pas réfléchi deux fois, (je ne me suis pas dit) qu'à l'avenir ça pourrait peut-être être serré au championnat, c'était la seule décision à prendre, » assure-t-il. « Ca aurait pu être dans le sens inverse. »
« C'était le bon choix de donner une chance à Lewis, même si je ne savais pas à 100% s'il était plus rapide que moi. »

Rosberg se méfie aussi de Red Bull

Lewis Hamilton a refait une grande partie de son retard à Monaco, en faisant passer l'écart de 43 à 24 points. Nico Rosberg craint aussi la montée en puissance de Red Bull, même s'il pense que Mercedes conserve l'avantage.
« Nous sentons qu'ils sont là, évidemment ils étaient très forts à Monaco, et globalement ils reviennent très vite sur nous, » souligne-t-il. « Mais Monaco était une piste très spécifique, parce que si vous regardez le Grand Prix d'Espagne, l'écart était un peu plus gros (en faveur de Mercedes). »
« Je pense que c'est bien pour le sport : avoir de grosses bagarres avec d'autres équipes. Même si je suis très confiant pour que nous ayons encore le meilleur package. »

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