F1 - Rosberg a identifié les problèmes de Monaco

Nico Rosberg a compris les problèmes qu'il avait à Monaco. Le pilote Mercedes n'avait pas de gros soucis, mais il y a eu une accumulation de problèmes.
Nico Rosberg a vécu un Grand Prix de Monaco très difficile. Il
était beaucoup plus lent que Lewis Hamilton, qu'il a dû laisser
passer, et il n'a pris que la septième place. Mercedes a évoqué des
soucis de freins. Les écopes étaient trop fermées pour que le
refroidissement soit suffisant. Mais cela ne suffit pas à expliquer
tous les problèmes de Rosberg. Il avait plusieurs soucis qui,
accumulés, l'ont beaucoup retardé.
« Nous avons tout regardé dans le détail et notre conclusion
est que c'était plutôt des petites choses qui se sont ajoutées, et
pas un problème majeur, » a expliqué l'Allemand au site
officiel de la F1.
« Une chose en a entraîné une autre et évidemment, Monaco est
la piste la plus pénalisante pour avoir ces problèmes, et ensuite
on a ça : un mauvais résultat ! Si on on a (...)
plusieurs choses qui s'ajoutent, on a un manque de sensations dans
la voiture, et aussi un manque de confiance, ça met un peu sur la
retenue, ça mène à un autre problème et ensuite c'est une spirale
négative. »
« Donc en fait tout s'est mal passé ce jour là. L'aspect
positif est que nous avons tout résolu et qu'il ne peut arriver que
du bon. Je me sens bien maintenant et je sais qu'on peut toujours
avoir une course comme ça. »
Il ne regrette pas d'avoir laissé passer Hamilton, qui l'a remercié : « Je n'y ai pas réfléchi
deux fois, (je ne me suis pas dit) qu'à l'avenir ça pourrait
peut-être être serré au championnat, c'était la seule décision à
prendre, » assure-t-il. « Ca aurait pu être dans le sens
inverse. »
« C'était le bon choix de donner une chance à Lewis, même si
je ne savais pas à 100% s'il était plus rapide que moi. »
Rosberg se méfie aussi de Red Bull
Lewis Hamilton a refait une grande partie de son retard à
Monaco, en faisant passer l'écart de 43 à 24 points. Nico Rosberg
craint aussi la montée en puissance de Red Bull, même s'il pense
que Mercedes conserve l'avantage.
« Nous sentons qu'ils sont là, évidemment ils étaient très
forts à Monaco, et globalement ils reviennent très vite sur
nous, » souligne-t-il. « Mais Monaco était une piste très
spécifique, parce que si vous regardez le Grand Prix d'Espagne,
l'écart était un peu plus gros (en faveur de Mercedes). »
« Je pense que c'est bien pour le sport : avoir de
grosses bagarres avec d'autres équipes. Même si je suis très
confiant pour que nous ayons encore le meilleur package. »


