F1 - Hamilton aimerait des circuits plus fous

Les circuits les plus récents ont souvent été critiqués pour leur manque de caractère. Lewis Hamilton regrette que les nouvelles pistes ne soient pas assez spectaculaires.
« C’est un peu comme les maisons, » a expliqué l’Anglais dans Quotidien sur TMC (vidéo), à l’occasion d’un passage à Paris pour la Fashion Week. « On ne construit plus des maisons et des bâtiments comme à l’époque. A Paris, on voit tous ces beaux immeubles Haussmanniens, ils sont anciens. C’est comme avec les circuits »
« En Allemagne, la Nordschleife est incroyable. Ca fait 26km. A Macao aussi, c’est un circuit urbain deux fois plus long que Monaco, mais il faut aussi des virages, des loopings, ça serait bien ! »
Certains circuits, parmi les plus anciens, séduisent toujours le triple champion du monde : « Monaco est incroyable, Silverstone aussi, » estime-t-il. « Monaco, c’est incroyable. C’est vraiment un superbe circuit. »

Hamilton pense à l'après F1

Le mode de vie de Lewis Hamilton lui a parfois été reproché. Il pense de son côté que c'est une chance d'avoir d'autres centres d'intérêts que la Formule 1. Cela pourrait même l'aider à avoir une reconversion plus intéressante.
« Je pense que pour la plupart de mes concurrents, pour eux c’est la Formule 1 et rien d’autre, » explique l'Anglais. « La famille peut-être. La plupart des pilotes, quand ils arrêtent la Formule 1, ils s’ennuient très rapidement. Ils ne savent pas trop quoi faire. Ils deviennent consultants pour la télé ou ils continuent à trainer dans les paddocks mais moi, cette vie ne m’intéresse pas vraiment. »
« Je pense que j’ai d’autres chose à faire, à accomplir. J’ai beaucoup de centres d’intérêts. J’essaie de poser les bases pour une fondation pour découvrir ce que je vais faire après la Formule 1. Je ne vais pas faire ça toute ma vie. Il me reste environ cinq ans de carrière. A ma retraite, j’aimerais me confronter à différents défis, à différents mondes. »
Il ignore s’il restera après la fin de son contrat chez Mercedes, fin 2018 : « Je n’en sais rien, » reconnaît-il. « Ca pourrait être dans seulement deux ans. Je n’en sais vraiment rien. Ce que je fais maintenant me plait donc je continuerai jusqu’à en avoir marre. »