F1 - De légers changements à Bakou

Des changements ont été faits pour améliorer la sécurité à Bakou. Bernie Ecclestone conseille aux pilotes qui se plaignent de partir.
Jenson Button s'était plaint de l'entrée des stands avant le début début des essais. Les pilotes ont déjà une vitesse très élevée à cet endroit et il faut commencer à freiner avant l'entrée des stands, ce qui aurait pu être dangereux.
Pour limiter les risques, la FIA a demandé à changer la ligne blanche à l'entrée. Elle a été décalée vers la gauche pour que les pilotes qui rentrent aux stands aient une trajectoire différente et que ceux derrière eux ne soient pas surpris. Les changements sont mineurs.
« Juste les lignes, c'est tout, pour mettre les pilotes un peu plus à gauche afin qu'il n'y ait pas d'incompréhension si deux voitures se suivent et qu'une veut rentrer, » a précisé Charlie Whiting, le directeur de course, à Reuters. « L'idée est que ça devrait être un peu plus clair, pour le pilote de derrière, qu'une voiture rentre aux stands. »
A la sortie des stands, le virage avant de revenir en piste a été élargi.
Des vibreurs ont été modifiés
Certains éléments des vibreurs ont également été retirés. Vendredi, ils se détachaient et les vis provoquaient des coupures sur les pneus.
« Nous avons décidé de faire ça plutôt que de tenter de surveiller les vibreurs, » précise Whiting. Il devrait y avoir moins de problèmes à ce niveau ce samedi.
Le problème était sérieux vendredi: « Je peux dire que 90% des pneus ont eu une coupure donc ça veut dire que quelque chose doit être fait, » a précisé Mario Isola, le manager de Pirelli, à Motorsport.com.
Pirelli a par ailleurs modifié les pressions de pneus, jugées trop élevées vendredi. Elles passent de 22psi à 21psi à l'arrière. Elles restent à 22psi à l'avant.
Ecclestone n'aime pas les critiques sur le circuit
Ces changements ont été faits suite à des critiques des pilotes. Lewis Hamilton estime cependant qu'elles étaient exagérées, et que certains en ont trop fait.
« Ce qui est certain, c'est que ces pilotes pleurnichent trop sur trop de choses, » a lâché le triple champion du monde à Sky Sports F1.
Un avis partagé par Bernie Ecclestone : « Je pense qu'il a raison, » a déclaré le gestionnaire commercial de la F1 à Motorsport.com. « S'ils ne veulent pas rouler, ils n'ont pas à le faire. Ca dépend d'eux. »