F1 - Les pressions de pneus mieux encadrées

Pirelli souhaite travailler avec la FIA pour que le contrôle des pressions soit fait dans de meilleures conditions, après la polémique de Mercedes à Monza.
Lewis Hamilton a risqué une pénalité à Monza, pour avoir eu une
pression trop basse dans le pneu arrière-gauche. Il a finalement
échappé à une sanction puisque Mercedes a prouvé que la pression
était bonne quand le pneu a été monté, et que la mesure a été faite
à un moment où la température avait chutée, sur la grille, ce qui a
donc fait baisser la pression.
L'équipe demandait une modification de la procédure, pour garantir
que la pression est mesurée dans des conditions optimales. Pirelli
souhaite établir un dispositif plus efficace ce week-end à
Singapour.
« Nous allons (...) définir, avec la FIA, une procédure plus
claire pour permettre aux équipes de suivre plus facilement les
règlements concernant l'utilisation des pneus, » explique Paul
Hembery, le patron de Pirelli Motorsport.
Pirelli ne veut plus de polémiques
Pour Pirelli, il est nécessaire que les pressions soient
mesurées dans des conditions optimales afin d'éviter les polémiques
dans les prochaines courses.
« C'est important pour éviter toute incompréhension, en
donnant aux équipes des indications plus précises à suivre, afin
d'éviter ce qui est arrivé à Mercedes à Monza, » souligne
Hembery.
Pirelli a demandé des pressions plus élevées à Monza, après la
crevaison de Sebastian Vettel à Spa, afin de limiter le risque de
crevaison.


