F1 - Un accord sur la réduction du coût des V6

Les motoristes ont accepté de faire baisser le coût des groupes propulseurs à 12 millions d'euros par an et de garantir la fourniture à toutes les équipes.
Deux réunions ont eu lieu en début de semaine, du Groupe
Stratégique lundi et de la Commission F1 mardi. Aucune annonce n'a
été faite mais selon Sky Sports, un accord a été trouvé sur la
question principale, la réduction du coût des groupes propulseurs
et l'assurance de leur fourniture à toutes les équipes.
Le prix des moteurs devrait passer d'environ 20 millions d'euros
par an à 12 millions d'euros en 2018. Pour assurer aux motoristes
une continuité du règlement et donc des coûts de développement plus
faibles, puisqu'ils perdent déjà de l'argent dans la fourniture de
moteurs, ce type de motorisation resterait en place jusqu'en
2020.
Jean Todt, le Président de la FIA, et Bernie Ecclestone, le
gestionnaire commercial de la F1, peuvent donc retirer leur proposition d'un moteur
alternatif, en plus des groupes propulseurs, et fourni par un
motoriste indépendant. Elle avait pour but de faire pression sur les motoristes.
Les motoristes avaient jusqu'au 15 janvier pour faire des
propositions. En cas d'échec, la FIA avait donné un mandat à Todt et Ecclestone pour prendre des
mesures.
Toutes les équipes pourront trouver un moteur
Le nouveau règlement devrait également assurer que toutes les
équipes sur la grille auront accès à un moteur. Red Bull a essuyé
les refus de Mercedes, Ferrari et Honda l'an dernier, et Renault a
finalement accepté un nouveau contrat, mais sans que son nom y soit
associé.
Actuellement, les motoristes sont limités par le règlement à un
maximum de trois équipes fournies, et elles doivent demander une
dérogation pour en fournir plus. Le règlement est donc très mal
écrit puisqu'il faudrait la situation inverse, obliger les
motoristes à fournir au moins trois équipes.
Afin de réduire encore plus les coûts, le nombre de boîte de
vitesses devrait être limité à trois par saison à partir de 2018.
Actuellement, elles doivent disputer six courses, mais en ne
comptant que le samedi et le dimanche. Les pilotes en ont donc
souvent une autre le vendredi, pour éviter d'avoir un kilométrage
trop important.


