F1 - Les trois GP en trois week-ends de retour ?

La F1 pourrait à nouveau organiser trois courses en trois week-ends, mais probablement pas en Europe.
Pour la première fois, trois courses ont eu lieu en trois
week-ends cette année, au Paul Ricard, au Red Bull Ring et à
Silverstone. Le calendrier 2019 ne prévoit pas un tel
enchaînement, ce qui ne signifie pas pour autant qu'il ne reviendra
pas. Mais si la F1 organise à nouveau autant de course en si peu de
temps, cela devrait désormais se faire hors de l'Europe.
« Je pense que ce que cela nous a appris, c'est que si nous
faisons à nouveau un enchaînement de trois courses, et ce n'est pas
une chose que nous prenons à la légère, ce serait certainement
mieux de le faire sur des courses outre-mer que sur les
européennes, » explique Steve Nielsen, le manager de la
F1.
La logistique de la F1 est en fait plus simple pour les courses
outre-mer, où l'essentiel du matériel est transporté par avion, alors qu'en Europe, il y a plus de
matériel à installer et de nombreux camions pour le transport sont
nécessaires.
« En Europe, nous avons de plus grosses hospitalités, »
souligne Nielsen. « Elles sont uniques, mais les monter et les
démonter demande énormément de temps et c'est très cher en termes
de main d'oeuvre, etc. Donc si nous enchaînons à nouveau trois
courses, je pense que ce sera outre-mer. »
Le décalage horaire a une influence
Au delà des enchaînements et de leur position sur le globe, la
F1 prend aussi en compte les décalages horaires pour déterminer le
calendrier. Si deux courses s'enchaînent, les horaires peuvent
augmenter ou réduire le temps disponible pour faire les
déplacements entre les deux épreuves. Ce critère n'est cependant
pas le plus important.
« Le calendrier est conçu en prenant en compte de nombreuses
variables, donc on ne peut pas penser qu'au décalage
horaire, » explique Nielsen. « Si on le pouvait, on se
donnerait du temps au lieu d'en perdre quand on a deux courses en
deux week-end, parce que cela donne plus de temps pour travailler,
mais le décalage horaire n'est que l'une des variables. »
« Cela étant dit, je me rappelle du vol entre Montréal et
Bakou en 2016, quand ces deux courses s'enchaînaient, et c'était
une expérience terrible ! Cela rend un travail difficile encore
plus dur. Donc on regarde les décalage horaire mais ce n'est
probablement pas dans les cinq ou six premiers éléments pris en
compte pour concevoir le calendrier. Nous le faisons quand nous le
pouvons, mais quand ce n'est pas possible, la Formule 1 prend sur
elle et fait le travail. »


