F1 - Ecclestone veut des revenus mieux répartis

Bernie Ecclestone veut modifier la répartition des revenus entre les équipes, pour avoir plus d'équité. Des changements avant 2020 restent peu probables.
La distribution des revenus issus des droits commerciaux fait
débat en F1. Ils dépendent des résultats mais certaines équipes ont
un statut d'équipe historique, qui leur rapporte une plus grande
part des revenus. Ferrari a ainsi touché plus d'argent que Mercedes pour la saison 2015,
malgré des résultats moins bons.
Cette répartition déplait aux plus petites équipes. Force India et
Sauber se sont unies pour une plainte devant la Commission Européenne.
Elle est actuellement étudiée et Bernie Ecclestone a annoncé qu'il
suivra la décision. Mais alors qu'il justifiait
jusque là les revenus plus importants pour Ferrari, il a désormais
la volonté de réformer la façon dont ils sont répartis. Il va dans
le sens de la demande des deux équipes puisqu'il veut apporter une
meilleure équité.
« J'ai dit à Toto (Wolff, le patron de Mercedes Motorsport) de
ne pas penser qu'il pourra mettre de l'argent à la banque, » a
confié le gestionnaire commercial de la F1 au Times.
« Je vais regarder de près comment les choses marchent, pour
voir si je peux trouver quelque chose de plus égal pour toutes les
équipes. »
Ecclestone veut plus d'équité entre les équipes
Le but de Bernie Ecclestone est de rapprocher les revenus de
ceux du championnat anglais de football, avec une meilleure équité
dans les sommes reversées aux équipes, tout en maintenant un
avantage pour ceux qui ont les meilleurs résultats.
« La Premier League a une bonne façon de distribuer les
revenus, donc ça pourrait peut-être marcher pour nous, »
précise Ecclestone. « Certains aimeront ça et d'autres non, et
des gens souffriront. »
Des modifications à court terme ont peu de chances d'être
acceptées. Les accords commerciaux actuels lient les équipes à
Formula One Management jusqu'en 2020, et il faudrait modifier les
contrats actuels pour qu'un changement soit possible avant cette
échéance. Renault s'est par ailleurs engagé sur neuf ans en
négociant longuement ces revenus.


