F1 - Ecclestone cité dans les Panama Papers

Le nom de Bernie Ecclestone apparaît dans les Panama Papers selon Le Monde. Le gestionnaire commercial de la F1 serait impliqué dans des sociétés offshore.
Plusieurs personnalités des sports mécaniques ont été cités dans
les Panana Papers, la fuite de documents du cabinets
d'avocats Mossack Fonseca, dans lesquels figurent les
actionnaires de sociétés offshore au Panama, comme Nico Rosberg,
l'ancien pilote Jarno Trulli et l'ancien Président de Ferrari Luca
di Montezemolo, sans que des détails d'activités illicites aient
été dévoilés.
Le Monde a révélé que le nom de Bernie Ecclestone apparaît
également. En 2013 et 2014, le gestionnaire commercial de la F1
était accusé d'avoir versé un pot de vin au banquier Gerhard
Gribkowsky lors de la revente des droits commerciaux à CVC.
Ecclestone assurait qu'il ne l'avait payé que pour éviter
que Gribkowsky ne dévoile des informations sur ses activités
financières, ce qui aurait ralenti le processus de vente. Il a
finalement évité une condamnation en payant une somme de 100
millions de dollars.
Ces informations sont peut-être celles dévoilées par Le Monde. En avril
1994, Valper Tradings Limited, une société offshore, a été
crée aux îles Vierges Britanniques. Le nom de Bernie Ecclestone n'y
apparaît pas mais elle a été gérée par Luc Argand, un
conseiller financier proche du patron de la FOM. En
1996, Petara Limited, une autre société, a été crée sur l'île
de Jersey, au profit de Slavica Ecclestone, à l'époque épouse de
Bernie Ecclestone. Sa filiale britannique a récupéré plusieurs
sociétés de Formula One Group. Slavica Ecclestone a ensuite
récupéré des actifs de Valper Tradings Limited, via Petara Limited.
Valper Tradings Limited est ensuite devenue ensuite Valper Holding,
pour récupérer des recettes d'organisations de course. Ce
montage était légal mais Valper Holdings aurait versé, en 2001,
plusieurs millions de dollars à Alain Prost, patron de Prost GP,
Eddie Jordan, patron de Jordan, et Tom Walkinshaw, patron d'Arrows.
Ecclestone a nié des accusations de pots-de-vin pour qu'ils
signent les Accords Concorde les liant au championnat.
Le rachat des noms de domaine
Un autre élément lie Bernie Ecclestone à des sociétés offshores,
le rachat des noms de domaine F1.com et Formula1.com en 2002. Ils
étaient auparavant la propriété d'un site indépendant du
championnat.
Ecclestone a d'abord tenté de récupérer les noms de domaine en
justice, en évoquant la propriété intellectuelle sur les termes F1
et Formule 1, sans succès. Il dont voulu racheter le site.
Nicole Morris, la fondatrice du site, avait créé une société basée
au Bahamas, Mirren Holdings Limited. Bernie Ecclestone aurait
versé six millions d'euros pour la racheter. Cette holding n'a été
dissoute qu'en 2009.


