F1 - De gros efforts sur le trafic au GP de France

Le Grand Prix de France a mis en place d'importances mesures pour fluidifier le trafic pour les spectateurs. Des simulations ont été faites.
Le Grand Prix de France a fait face à d'importants soucis de trafic en 2018. En début d'année, les
organisateurs ont mis en place un important plan d'action. Il prévoit notamment la mise en
place de parking relais et de navettes, de parking dédiés aux
personnes ayant recours au covoiturage, d'un parking pour les deux
roues, de nouveaux flux de circulation, d'une régulation du trafic
autour des activités industrielles de la région le vendredi, de
navettes depuis les aéroports de Toulon, Marseille et Nice, et
de zones de camping.
Les organisateurs ont aussi travaillé pour améliorer la
communication avec le public. La principale mesure est un
partenariat avec l'application de guidage
communautaire Waze, pour que les personnes se rendant ou
quittant le circuit soient mis au courant en temps réel par
l'organisation. L'application intègrera les flux de circulations et
les noms des accès et des parkings. Sur place, une nouvelle
signalétique sera mise en place.
« Nous avons un nouveau plan de gestion des flux de trafic et
nous travaillons avec les autorités locales à travers un comité
directeur, » explique Eric Boullier, conseiller de l'épreuve.
« Nous avons de nouveau points d'accès au circuit, sans
croiser les flux de trafic, nous aurons 170 navettes à disposition
du public, avec 4 000 places de parking, et nous nous sommes
associés à l'application de déplacements Waze, qui a mobilisé des
ingénieurs sur le Grand Prix pour que tout le monde ait accès aux
informations sur le trafic en temps réel. »
Des simulations pour remédier au problème
Ce plan a été mis en place après une analyse approfondie des
éléments qui ont posé problème en 2018. De nombreuses données ont
été utilisées dans des simulations.
« Notre plan est bon, » explique Eric Boullier. « Il
est le fruit des données. Nous nous sommes associés à une
entreprise nommée Citec, en Suisse, qui a une expertise mondiale
dans les plans de mobilité pour de gros événements. Ils ont
travaillé sur la Ryder Cup en France l'an dernier, sur l'Euro 2016
de l'UEFA et ils travaillent sur les Jeux Olympiques de 2024 à
Paris. »
« Ils ont pris nos données de l'an dernier et avec ces
connaissances de l'évolution du trafic, ainsi que sur les lieux et
les moments où il a été le plus fort, ils ont mis en place des
simulations et ils ont élaboré un plan. »
Le succès de ces mesures est indispensable : « Nous devons
résoudre les problèmes de l'an dernier, c'est une certitude, »
indique Eric Boullier. « Si ces problèmes sont résolus et que
la deuxième édition se déroule sans problème de mobilité, ce sera
oublié. »
Pour faire de nouveaux progrès dans ce domaine, Boullier mise sur
le succès populaire de l'épreuve : « Si nous y
parvenons, cela nous aidera à convaincre les autorités locales
d'investir plus dans la course dans la région, dans
l'infrastructure et dans les routes pour améliorer le trafic et
rendre la course encore plus attractive, » explique-t-il.
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