60 ans pour la 300 SL

Daimler célèbre les 60 ans de la 300 SL cette année. La Mercedes S-Klasse, son appellation allemande, a été renouvelée en décembre dernier avec l'introduction de la nouvelle SL 500 type R231. En février, c'est la SL 63 AMG qui complétait la gamme avant qu'hier, la SL 65 AMG vienne terminer les déclinaisons traditionnelles du modèle. En six générations, le SL s'est transformée sans changer d'objectif : celui d'être le porte-drapeau de la marque dans le registre du grand tourisme à dominante sportive. Aujourd'hui, la SLS revendique clairement cette place, mais la nouvelle SL propose une notion de confort plus adéquat à l'esthétique GT.

60 ans de sport

Le 10 mars 1952, la première 300 SL développée dès l'année 1950, arrive. Trois modèles typés W194 prennent part aux courses rythmant l'agenda de l'automobile sportive peu de temps après la fin de la seconde guerre mondiale. Pour une entreprise allemande, il y a une place à se faire, contre toutes les objections qu'une équipe germanique peut alors rencontrer. Peu importe, Daimler s'aligne aux Mille Miglia, au Grand-Prix de Berne, aux 24h du Mans et bien sûr, à la Carrera Panamericana. Ce retour de Mercedes aux affaires sportives est un succès, à chaque fois, la SL est devant.

Pas de réplique

L'actualité du SL, outre ses soixante ans, se fait aux travers des répliques. Daimler a obtenu le droit de détruire chaque réplique rencontrée dans un atelier d'un artisan revendiquant le pedigree sportif de l'ex-star des routes mexicaines. Cette semaine, Mercedes a démonté consciencieusement puis compressé via deux presses de trente tonnes de poussée une réplique en fibre de verre. Cette réplique d'un modèle type W198 (1954) n'arborait pas le logo Mercedes. Daimler, par décision de justice, a le droit de s'approprier ce qui reflète la 300 SL, du capot oblong aux "gullwing doors", avec ou sans logo dessus.