F1 - Briatore n'imagine pas Alonso chez Mercedes

Fernando Alonso est apparu comme une option au remplacement de Nico Rosberg, parti à la retraite, chez Mercedes. Il reste à savoir si l'équipe a une forte volonté de l'attirer et si l'Espagnol est prêt à se lancer dans un bras de fer avec McLaren, à qui il est lié jusqu'à fin 2017. Selon Flavio Briatore, ancien manager et ancien patron de Fernando Alonso chez Renault, le double champion du monde respectera son contrat.
« Comment se fait-il que dès qu'une place est libre, on mentionne toujours Fernando ? » a questionné Briatore dans la Gazzetta dello Sport. « Il y a un contrat et nous le respectons. »
La réponse à la question de Flavio Briatore se trouve peut-être dans les événements passés. En 2007, après une année riche en tensions, Fernando Alonso a rompu son contrat avec McLaren pour retourner chez Renault. Il y a deux ans, il a quitté Ferrari alors qui lui restait deux ans de contrat. Briatore estime que la situation était particulière.
« La situation était différente (chez Ferrari), nous avions un accord avec Luca (di Montezemolo, alors Président de Ferrari), » explique Briatore. « Si nous ne gagnions pas le titre en 2014, nous étions libres. Luca a tenu sa promesse. (Marco) Mattiacci (alors patron de la Scuderia) a proposé un renouvellement de trois ans, mais nous avons dit non. »

Alonso serait dans une bataille contractuelle

Les propos de Flavio Briatore ne devraient pas suffire à mettre fin aux rumeurs. As affirme que Flavio Briatore est en discussions avec McLaren pour trouver une porte de sortie à Fernando Alonso.
Le quotidien espagnol précise qu'Alonso serait devenu la priorité de Mercedes, mais que l'équipe ne souhaiterait pas entrer dans un conflit avec McLaren. Pour qu'Alonso vienne, il devrait donc se charger de rompre lui-même son contrat avec McLaren.
As précise qu'une rupture du contrat coûterait 30 millions d'euros à Alonso. Les contrats comportent parfois des clauses de performance, liée aux résultats de la monoplace si le pilote a un contrat à son avantage, ou à ceux du pilote si l'équipe a la main sur les négociations, mais de telles clauses n'existent pas dans le contrat d'Alonso. McLaren aurait refusé d'en inclure, en justifiant son salaire très élevé.