F1 - Alonso estime que Dennis aurait dit non

La participation de Fernando Alonso aux prochaines 500 miles d'Indianapolis a été facilitée par Zak Brown, le directeur exécutif de McLaren. L'Américain a remplacé Ron Dennis au poste de directeur exécutif chez McLaren fin 2016 et Fernando Alonso doute que son ancien patron l'aurait laissé participer à l'épreuve.
« Je ne pense pas (qu'il aurait accepté), » a confié Alonso en conférence de presse à Sakhir. « Zak a une plus grande vision que les autres teams managers ou patrons que j'ai eus. Il voit le sport automobile différemment, il voit McLaren plus grande, pas uniquement concentrée sur la Formule 1. »
« McLaren a remporté les 24 Heures du Mans plusieurs fois, elle a remporté les 500 miles d'Indianapolis plusieurs fois par le passé aussi. Je pense que c'est un vrai compétiteur. Je pense que c'est génial que McLaren et Zak se soient associés l'an dernier. C'est une bonne chose. »
Par le passé, Bernie Ecclestone faisait tout pour concurrencer les 500 miles d'Indianapolis et les 24 Heures du Mans. Il n'est plus en charge des droits commerciaux depuis le rachat des droits par Liberty Media. Le nouvel actionnaire n'a rien fait pour priver Alonso de sa participation aux 500 miles d'Indianapolis.
« Je ne pense pas qu'ils ont eu un rôle clé dans ces décisions, » estime Alonso. « C'est plus une décision de l'équipe mais oui, je pense qu'ils sont plus ouverts qu'avant. On le voit aussi avec tout ce qu'on a le droit de faire maintenant. C'est un environnement un peu plus détendu. C'est également bien pour la Formule 1. »
- Alonso pense aussi aux 24H du Mans

Un choix pour penser à 2018 ?

Le choix de McLaren d'aligner Fernando Alonso aux 500 miles d'Indianapolis pourrait être un moyen de le convaincre de le rester dans l'équipe la saison prochaine, puisque son contrat se terminera à la fin de l'année. Fernando Alonso garantit que cet aspect n'a pas compté dans la décision.
« Non, » assure Alonso. « Au début, l'équipe m'a demandé quelles étaient mes intentions et mes pensées pour l'avenir. Je leur ai dit la même chose qu'à vous à la présentation de la voiture. Après l'été, j'y réfléchirai et je prendrai une décision sur ce que je ferai l'an prochain, donc rien n'a changé après cette discussion. »
« On verra après l'été. »