Lotus change une nouvelle fois de stratégie

Chez Lotus, l’heure est à l’oubli de l’ère Dany Bahar, ancien président de la marque, et à ses promesses faites en 2010 au Mondial de Paris d’une gamme complète de véhicules, de la citadine au coupé quatre portes. Et plutôt que de vouloir lancer de nouveaux projets à proprement parler, le propriétaire actuel DRB-Hicom envisage plutôt pour redresser la marque, actuellement au plus mal, de se reposer sur les modèles existant déjà.
Et la reprise très sensible des ventes en 2013 par rapport à 2012 (70 ventes en 5 mois en 2013, contre 80 sur toute l’année 2012) permet d’être un peu plus optimiste pour l’avenir et remonter la production. Elle n’est cependant que de 40 unités par mois!

Nouvelles variantes

DRB-Hicom a déjà injecté 100 millions de pounds (près de 86 millions d’euros) dans Lotus pour maintenir le constructeur à flot et la légère embellie des ventes actuelles ne fait que confirmer au propriétaire que l’investissement valait le coup.
"Nous allons bientôt présenter des variantes de modèles existants" a récemment expliqué Tan Sri Mohd Khamil Jamil, directeur de DRB-Hicom. Il précise que ces nouveautés sur base de Elise, Exige et Evora intègreront de nouvelles technologies, une amélioration des performances, une qualité de fabrication en hausse et une diminution sensible des prix.

Partenariat avec Honda?

Le premier fruit de cette collaboration est la récente Exige S Roadster, dont les tous premiers exemplaires viennent de sortir de l'usine d’Hethel en Angleterre. Un modèle qui arrive à temps, d'autant plus que la concurrence s'étoffe de plus en plus, notamment chez les congénères anglais avec TVR qui semble renaître de ses cendres, ou encore Caterham qui proposera bientôt le fruit de sa coentreprise avec Renault. A noter enfin qu’une collaboration avec Honda, via Proton, maison mère de Lotus est envisagée pour le développement de la marque.
Photo: Lotus Cars Facebook