Jaguar XE S, cœur de F-Type

Quoi de mieux qu’un physique athlétique pour bien faire valoir ses arguments dynamiques ? Dans le cas de la XE que Jaguar a démasqué dans la nuit lors d’une cérémonie en grande pompe à Londres, il ne fait aucun doute que le ramage se rapporte à son plumage… ou tout du moins à sa fourrure de Félin. En l’occurrence la firme de Coventry a décidé dès la présentation du modèle de capitaliser sur cette image sportive en dévoilant la XE S, modèle coiffant la gamme XE. Du moins pour le moment !
Grandes prises d’air à l’avant, prises d’air chromées au niveau des ailes, spoiler sur la malle de coffre ou encore jantes en alliage forgé de 20" (en option), la XE S en jette, sans en faire trop.

340 chevaux sur les roues arrière

Sous le capot pourtant, on trouve un bloc qui a fait ses preuves. Il s’agit en effet du V6 3.0L équipant déjà la F-Type Coupé ou Cabriolet, dans sa version de "base". Suralimenté, il développe tout de même 340 chevaux à 6.500 tr/min et 450 Nm à 4.500 tr/min. Preuve que cette XE S ne rechignera pas à monter dans les tours!
Pour passer cette puissance aux roues arrière, la XE S peut compter sur une boîte automatique à 8 rapports ZF avec palettes au volant. Si la vitesse maximale est limitée électroniquement à 250 km/h, le 0 à 100 km/h est effectué en 5,1 secondes. Sur le papier, c’est juste au-dessus de l’Audi S5 de 333 ch (5 sec), laquelle de la transmission quattro.

Conduite optimisée

Jaguar a beaucoup travaillé les sensations de conduite et la tenue de route pour sa nouvelle berline. A l’avant, une suspension à double triangulation est préférée à une suspension de type McPherson, à l'arrière le système "Integral Link" a été mis au point. L'assistance de direction électrique offre elle "possibilités de configurations quasiment infinies".
De plus, grâce à une nouvelle plateforme modulaire et un bloc moteur en aluminium, la Jaguar XE S se veut particulièrement légère. Ce qui favoriserait là aussi son dynamisme, mais également des consommations retenues. Chez Jaguar on annonce notamment 8,3 litres aux 100 km/h. Plus d’informations au Mondial de Paris début octobre.