Mauvais réflexes au volant : Lamborghini compte sur l’IA pour les corriger
Vous avez des mauvais réflexes au volant ? Chez Lamborghini, on compte sur l’intelligence artificielle pour les corriger...
Chez Lamborghini, l’avenir de la supercar ne se résume pas à plus de puissance ou à des lignes toujours plus affûtées. Le constructeur italien s’intéresse désormais à un domaine inattendu. L’intelligence artificielle ! Objectif affiché ? Aider les conducteurs à améliorer leur pilotage et compenser leurs erreurs en temps réel.
Quand l’IA s’invite dans l’expérience de conduite chez Lamborghini
Rouven Mohr, directeur technique de la marque, a confirmé dans un entretien avec The Drive que Lamborghini expérimente déjà des algorithmes capables de gérer la répartition du couple en fonction du style de conduite et de l’adhérence. En clair, la voiture apprend des réactions du conducteur et ajuste son comportement en conséquence.
Mais les ambitions vont plus loin. Demain, une Lamborghini pourrait analyser l’état émotionnel du pilote et adapter la réponse de la mécanique. L’idée ? Si l’auto détecte que son propriétaire cherche un peu plus de fun, l’IA autoriserait un angle de dérive plus important. Mais tout en gardant un filet de sécurité invisible.
Cette technologie ne serait pas limitée aux routes ouvertes. Sur circuit, l’IA pourrait servir de coach virtuel, en corrigeant par exemple un excès d’angle au volant qui génère du sous-virage et fait perdre de précieuses secondes au chrono. Une assistance discrète qui, selon Lamborghini, ne viendrait pas remplacer le plaisir de conduire… Mais plutôt l’amplifier !
Un capteur révolutionnaire au cœur du système
Pour rendre cela possible, Lamborghini a développé un capteur dit « 6D ». Il s’agit en fait d’une unité centrale capable de remplacer des dizaines de capteurs traditionnels. Ce dispositif réduit les délais de communication et améliore la précision des interventions. La supercar Lamborghini Fenomeno a récemment inauguré cette technologie, preuve que le constructeur avance vite sur le sujet.
Reste une question essentielle : jusqu’où laisserons-nous les algorithmes intervenir dans une voiture censée incarner la pureté mécanique ? Si Lamborghini promet que l’IA restera un outil au service du plaisir, certains puristes risquent d’y voir une intrusion de trop.
Après tout, qui veut vraiment d’un copilote robotisé lorsqu’il s’agit de profiter du rugissement d’un V12 ? Peut-être plus de monde que l’on pourrait le croire. Après tout, si Lamborghini tient ses promesses, ce système ne devrait pas impacter négativement le plaisir de conduire. Mieux, cela devrait le décupler. Affaire à suivre lorsque nous pourrons essayer cette technologie.