F1 - Steiner accepte les excuses de Magnussen

Günther Steiner est satisfait que Kevin Magnussen ait présenté ses excuses après ses commentaires par radio pendant le Grand Prix du Canada.
Haas a vécu une course difficile à Montréal. Romain Grosjean a
percuté les débris du contact entre Alexander Albon et Antonio
Giovinazzi au départ, ce qui a compromis sa course. Kevin Magnussen
a de son côté été très en retrait et il a pris la 17ème place,
entre les pilotes Williams. Magnussen a eu un gros accident
pendant les qualifications (vidéo) et Haas a dû reconstruire sa
voiture.
Magnussen s'est plaint du comportement de la monoplace pendant
l'épreuve : « C'est la pire expérience que j'ai connue dans une
voiture de course. De toute ma vie » a-t-il indiqué par
radio. (vidéo). Son ingénieur de course lui a rappelé
le travail des mécaniciens et Günther Steiner est finalement
intervenu. «Ça suffit maintenant, » a lâché le patron de
l'équipe. Magnussen a présenté ses excuses dès l'arrivée et Steiner
apprécie la démarche.
- GP du Canada : Les meilleures radios
« Il a présenté ses excuses à tout le monde à l'arrivée, par
radio, » a déclaré l'Italien à Racer. « C'était bien
qu'il se corrige. Tout le monde est frustré, les mecs ont travaillé
jusqu'à 3h00 du matin, et on est dernier et avant-dernier (pendant
la course). Ce n'est pas motivant et ce dire que c'est mauvais
n'est pas utile. »
Les propos de Magnussen pouvaient être mal interprétés
Günther Steiner a jugé nécessaire d'intervenir pendant la
course, pour que les remarques de Kevin Magnussen ne soient pas mal
interprétées par le reste de l'équipe.
« Je voulais éviter qu'il soit plus pessimiste que
nécessaire, » explique-t-il. « Il ne voulait pas
critiquer, il voulait juste expliquer une mauvaise situation, pas
pointer quelqu'un du doigt. »
« De l'autre côté de la radio, on ne le savait pas. Je pouvais
peut-être le comprendre, mais les mecs ne le savaient pas parce
qu'ils n'avaient pas tout suivi. »
« Il a présenté ses excuses, ce que fait un adulte. On passe à
autre chose, cela ne sert à rien de s'y attarder. »


