F1 - Magnussen ne veut pas de gestion « ridicule »

Kevin Magnussen espère la fin des courses à l'économie « extrêmes », qu'il juge « un peu idiotes. »
Les courses à l'économie sont souvent critiquées par les
pilotes. Ces derniers doivent gérer la dégradation des pneus et la
consommation de carburant, limité à 105kg depuis 2017. Les choses
pourraient évoluer cette année. Pirelli estime que créer des pneus
trop tendres nuit au spectacle, à cause des stratégies
tournées vers l'économie, et la quantité de carburant
autorisée par la course va augmenter, pour atteindre 110kg. Kevin
Magnussen est satisfait de ces changements.
« Nous avons un peu plus de carburant, ce qui est bien, »
a déclaré le Danois à Motorsport Week. « Le plus frustrant est
de devoir économiser beaucoup de carburant. Un peu, ça va, il y a
toujours eu un peu d’économie de carburant en Formule 1. Mais
pour moi, il y a eu quelques fois où économiser autant de carburant
était ridicule l’an dernier. »
« Pour les pneus, c’est une autre chose, parfois, comme (à)
Mexico, (cela) ne fonctionnait tout simplement pas pour nous, en
course nous étions à huit secondes de ce que nous aurions pu faire
avec des pneus neufs, et c’est toujours très frustrant. »
« J’espère que nous ne vivrons plus ces extrêmes qui font (que
c’est comme si) ce n'était plus de la course. C’est normal d'avoir
de la gestion, on s’y attend en Formule 1, mais ces gestions
extrêmes et ridicules qu’il a fallu faire quelque fois, que ce soit
pour les pneus ou le carburant, c’est un peu idiot et j’espère que
cela va évoluer. »
A Austin, Haas pensait que Magnussen aurait un tour de moins à
faire et qu'il serait doublé par les leaders, ce qui n'a pas été le
cas. Il a donc dépassé le quota de carburant et il a été
exclu.
Grosjean reste prudent sur le comportement des voitures
Les changements pour 2019 sont surtout aérodynamiques. Les
ailerons sont plus imposants à l'avant et à l'arrière. Romain
Grosjean a travaillé dans le simulateur mais il estime qu'il est
encore trop tôt pour se prononcer sur le comportement des
monoplaces.
« Tant qu’on n’a pas mis la voiture sur la piste qu’on ne peut
pas corréler (les simulations avec les données de la piste), c’est
très difficile de tirer des conclusions, » a précisé le
Franco-Suisse au site officiel de la F1.
« Nous avons mis (le nouvel aileron avant dans le simulateur),
nous avons roulé, nous avons vu ce qu’il fallait voir et je pense
que la prochaine grosse étape sera d’avoir de faire la corrélation
avec les circuits, pour voir si c’est réel. »


