F1 - Haas espère corriger ses faiblesses à Mexico

Haas espère être plus à l'aise que les dernières années à Mexico. Ce circuit est habituellement le plus difficile pour l'équipe américaine.
Haas a toujours été en difficulté sur le circuit de Mexico.
L'altitude élevée de la piste signifie que l'air est moins dense.
L'effet des appuis aérodynamiques est donc réduit et les équipes
doivent agrandir les ouvertures pour le refroidissement, ce qui
nuit aussi à l'efficacité aérodynamique. Günther Steiner, le patron
de l'équipe, estime que Haas est moins à l'aise que ses rivales
dans ces conditions.
« Nous avons toujours eu des soucis de refroidissement, »
explique l'Italien. « Avec l'altitude, il faut toujours
refroidir les voitures. Il faut le faire beaucoup plus, et on a
moins d'appuis, on n'a jamais suffisamment d'appuis. Nous avons
l'air de toujours plus en souffrir que les autres
voitures. »
« C'est notre plus gros défi, trouver l'équilibre entre le
refroidissement et conserver des appuis. »
Les pilotes gardent l'espoir
Romain Grosjean n'a jamais fait mieux qu'une 15ème place avec
Haas à Mexico. Il s'attend à un week-end difficile pour Haas mais
il espère que l'équipe sera plus à l'aise que les dernières
années.
« Mexico a été difficile pour nous depuis nos débuts en
2016, » rappelle Grosjean. « Nous avons continué à
travailler sur ça pour essayer d'améliorer nos résultats là-bas. Ce
sera difficile. Evidemment, l'altitude est la même pour tout
le monde, mais elle nous visiblement pas mal affectés par le passé.
Peut-être que nous aurons une meilleure compréhension cette année
pour tout faire fonctionner. Nous verrons ce qui sera
possible. Nous savons que ce sera un défi. Cela a toujours été
notre piste la plus difficile, mais nous sommes prêts pour ce défi.
Nous allons prendre tout ce que nous pouvons apprendre. »
Le manque d'appuis provoqué par l'altitude rend la voiture plus
glissante, ce qui complique aussi la gestion des pneus. Kevin
Magnussen, huitième de la course en 2017, espère des progrès dans
ce domaine : « La surface de la piste et les faibles
appuis font que nous avons plus de difficultés avec les pneus (à
Mexico), » précise Kevin Magnussen. « Je ne sais pas ce
que nous pouvons faire au niveau du pilotage, mais nous avons
amélioré notre compréhension de la voiture cette année. J'espère
que cela se passera bien. »


