F1 - Grosjean : « J'ai la rage méchant »
VIDEO. Romain Grosjean a perdu des places à Spa, avec une Haas qui manquait de vitesse de pointe. La course a été décevante pour l'équipe.
Haas a vécu une course a difficile en Belgique. Romain
Grosjean et Kevin Magnussen étaient dans le top 10 en début de
course mais le Danois puis le Franco-Suisse ont chuté dans le
classement. Haas était visiblement obligée de rouler avec un niveau
d'appuis élevé pour faire fonctionner les pneus, mais ce choix a
placé les pilotes sous la menace de leurs rivaux.
« Honnêtement, j'ai la rage méchant, » a lâché Grosjean
au micro de Canal + Sport Week-End après l'arrivée (vidéo). « La voiture était vraiment bien en début
de course. Je suis sixième, derrière la McLaren, et on tient le
rythme. Même Pérez n'arrive pas trop à revenir sur nous. De bonnes
sensations dans la voiture. Nous faisons l'arrêt aux stands. Nous
repartons en pneus médiums, ça va encore mieux. La voiture est top,
je suis content. »
« Et là nous arrivons derrière la Renault (de Daniel
Ricciardo) et il manque 20km/h de vitesse de pointe. Nous ne
pouvions rien faire. Je me suis fait doubler, doubler, doubler. Les
pneus ont perdu en température et à partir de là, c'est la
bérézina. »
« Je n'ai pas fait une erreur de la course. Nous étions
sixièmes et nous nous retrouvons 15ème parce que c'était intenable.
Rien à faire. Avec le champ libre ça fonctionnait. A partir du
moment où nous sommes tombés dans le trafic, il n'y avait
absolument rien à faire. »
« Il n'y a rien d'encourageant »
Le bilan de Spa est décevant pour Haas. Après trois courses de
comparaisons entre différentes versions de la voiture, l'équipe
faisait rouler ses deux pilotes avec les dernières évolutions, une nécessité
puisqu'il n'était pas possible de configurer la monoplace du
début avec un niveau d'appuis aérodynamiques faible.
Günther Steiner, le patron de l'équipe, a vu ses pilotes chuter
dans le classement, sans pouvoir se défendre face à leurs
rivaux. « C'était bien (au début), » a déclaré
l'Italien au site officiel de la F1. « Puis il y a eu
l'atterrissage, nous n'avions tout simplement pas suffisamment de
vitesse de pointe. Nous n'avons pas le rythme pour doubler
quelqu'un. Mais tout le monde pouvait nous doubler. »
« C'est sûr qu'il n'y a rien d'encourageant. »


