F1 - Grosjean: « On passe au niveau supérieur »

Romain Grosjean pense que le circuit de Silverstone va changer de dimension avec les nouvelles monoplaces. Les virages seront encore plus rapides.
Silverstone est l’un des circuits préférés des pilotes, grâce à ses nombreuses courbes rapides. Elles vont prendre une autre dimension cette année selon Romain Grosjean, grâce aux nouvelles monoplaces, qui ont plus d’appuis aérodynamiques.
« Je pense que ce sera l’une des pistes les plus excitantes de l’année pour le pilotage, » estime Grosjean. « Avec les nouvelles voiutures, nous aurons vraiment beaucoup d’appuis, beaucoup de forces G dans les virages rapides, qui étaient déjà très élevés avec les anciennes voitures. Maintenant, ça va passer au niveau supérieur et je suis impatient de découvrir ça. »
Les dépassements sont possibles sur cette piste, à condition d’avoir une monoplace équilibrée : « Il y a quelques endroits (pour doubler), » estime Grosjean. « Dans les lignes droites et dans les virages rapides, on a sa chance avec une voiture mieux équilibrée que celle devant. Après le virage 3 ou le virage 4, il y a la longue section avec les virages lents, et il y a aussi de belles opportunités. Mais à Silverstone, la différence se fait vraiment entre une voiture bien équilibre ou pas, c’est là qu’on trouve une opportunité. »
Ce circuit est l’un des plus difficiles du calendrier : « Silverstone n’est pas une piste facile, » reconnaît Romain Grosjean. « Il y a toutes les portions rapides, où il faut vraiment garder de la vitesse et être rapide. Puis il y a les virages 3 et 4, qui sont tortueux, puis le tout dernier virage, qui est difficile pour l’accélération. Dans l’ensemble, il faut un arrière équilibré, et si on l', on peut mettre un peu d’aileron avant et aller plus vite. »
Un circuit gourmand en puissance
Avec trois longues lignes droites et de nombreuses courbes rapides, Silverstone exige un moteur puissant. Le groupe propulseur est sollicité sur tout le tour.
« Je pense qu’à Bakou, nous étions probablement à fond sur des périodes plus longues, mais Silverstone est aussi un circuit de pusisance, » souligne Romain Grosjean. « Il faut de la puissance pour faire un bon chronos. Il y a quelques lignes droites et quelques opportunités de dépassement, mais Silverstone demande surtout de la vitesse dans les virages rapides. »
Sur les 19 dernières courses à Silverstone, le vainqueur ne s’est élancé que cinq fois depuis la pole. Tout est possible sur ce circuit.
« Silverstone est au Royaume-Uni, et la météo britannique est connue pour être parfois pluvieuse, parfois sèche, » indique Grosjean. « Ca joue un rôle. Ca peut beaucoup changer entre les qualifications et la course, et même pendant la course elle-même. On peut aussi avoir une bonne voiture en qualifications, mais si elle n’a pas un équilibre parfait pour la course, on en paie le prix. C’est là qu’on trouve la clé du succès, et c’est probablement pour ça que la plupart des vainqueurs ne s’élancent pas depuis la pole position. »