F1 - La Haas a du mal à faire chauffer les pneus

Haas a réussi d'excellents débuts, avec des points à trois reprises en quatre courses. L'une des faiblesses de la monoplace reste la montée en température des pneus selon Romain Grosjean.
« Il y a des voitures qui marchent mieux avec des pneus plus tendres, d'autres avec des pneus plus durs, » explique le Franco-Suisse. « C'est la philosophie derrière la suspension et les appuis de la voiture. »
« En général, les équipes plus grandes ont moins de problèmes pour faire marcher leurs pneus parce que normalement, elles ont plus d'appuis. Pour nous, il y a encore des choses à faire. »
Ces difficultés expliquent le mauvais week-end de Haas en Chine, mais l'équipe a progressé en Russie :  « Nous avons très bien travaillé sur ça en Russie, » estime Grosjean. « Je pense que nous sommes allés dans la mauvaise direction en Chine. C'était positif, sur une piste très difficile en Russie, de faire les bons choix. »
« Plus l'été approche, plus il fait chaud sur les courses, et normalement c'est moins un problème. Il reste possible qu'en Europe, et même au Canada, on puisse avoir une course fraîche, et il faudra régler la voiture en conséquence. »

Trouver les bons réglages est nécessaire

L'équipe Haas est encore très jeune et elle doit apprendre à appréhender sa monoplace. Il est nécessaire de savoir jouer sur les réglages pour bien exploiter les pneus.
« Les pneus ont une fenêtre de fonctionnement différente selon le composé, » précise Esteban Gutierrez. « Dans l'idéal, les réglages de la voiture permettent de les amener dans la bonne fenêtre de fonctionnement rapidement et, surtout, de les y maintenir. »
« Quand les conditions sont un peu plus fraiches, c'est dur de les amener dans cette fenêtre de fonctionnement et ça rend les petits problèmes que l'on a sur la voiture un peu plus visibles. »
Haas a souffert dans ce domaine à Sotchi, mais l'équipe espère que Barcelone offrira des conditions plus favorables : « Chaque pneu fonctionne dans une certaine fenêtre et, en Russie, avec la surface à l'adhérence faible et les températures fraîches, nous avons eu du mal à les faire marcher, » confirme Günter Steiner, le team manager de l'équipe.
« Avec la météo plus chaude en Espagne, nous espérons ne plus avoir ces problèmes, mais nous ne pouvons pas le prédire. »