F1 - Haas avait sous-estimé la F1

Gene Haas n'imaginait pas la complexité technique de la F1. Le patron de Haas estime pourtant être mieux préparé que pour ses débuts en NASCAR.
Haas a eu plusieurs problèmes cette semaine. Esteban Gutierrez a
eu un souci sur le système de carburant mardi et un aute sur le
turbo mercredi. Il n'a pu faire qu'un seul tour d'installation
durant la deuxième journée. Jeudi, Romain Grosjean a
eu deux sorties de piste provoquées par des
soucis sur les freins électriques.
L'équipe américaine a eu une bonne première semaine d'essais mais
elle a fait face à plus de difficultés en entrant dans le coeur des
essais.
« Je n'ai pas de vraie explications sur les raisons de ces
problèmes, » a reconnu Gene Haas, le propriétaire de l'équipe,
à Autosport avant les soucis de freins de jeudi.
« Mais en parlant avec les autres je pense que c'est assez
normal, on perd une journée par ci par là, parce que quelque chose
n'est pas parfait. »
Haas n'imaginait pas les défis techniques
Avant les débuts de Haas, Gene Haas faisait preuve d'un
optimiste surprenant, assurant vouloir jouer les points d'entrée et même entre
en avance. Même si le projet de l'équipe est
très solide, Haas avait sous-estimé certaines difficultés. L'équipe
est aussi présente en NASCAR, où elle a été titrée, mais les
technologies y sont bien moins évoluées.
« La complexité des voitures et des moteurs et ce que nous
faisons avec eux dépasse largement ce que j'imaginais, »
reconnaît Haas. « L'aspect technique des voitures est
fascinant. Je pense que pour les ingénieurs, qui les dessinent et
travaillent dessus, c'est un vrai défi de faire faire ça à ces
voitures. »
« Donc même si c'est un vrai défi d'un côté, de l'autre je ne
pense pas que les supporters comprennent cette complexité. Même
moi, je n'en savais bien. J'étais un peu naïf, également, sur ce
qui faisait rouler ces voitures. »
Haas juge pourtant ses débuts en F1 moins durs que ceux en NASCAR,
puisqu'il a une structure avec plus d'expérience: « Nous avons
débuté la NASCAR en 2002, donc les premières années étaient en fait
plus compliquées que ce que nous vivons maintenant, » a-t-il
assuré à Motorsport.com.
« Il fallait construire une équipe sans rien connaître. Au
moins ici nous avons des connaissances sur les voitures de course.
Je pense que nous sommes plus avancés que quand je suis entré en
NASCAR. Ca pourrait être un processus d'apprentissage très
difficile. »


