F1 - Grosjean ne voulait pas aller en Q3

Romain Grosjean a failli entrer en Q3 mais il espérait être battu, pour pouvoir choisir ses pneus. Il s'est donc transformé en supporter de Nico Hülkenberg.
Romain Grosjean a pris la neuvième place en qualifications. Il
était huitième au début de la Q2 mais Nico Hülkenberg a pris
l'avantage. Pour bénéficier d'une meilleure stratégie, Grosjean
espérait qu'un pilote le battrait.
Les pilotes présents en Q3, les huit premiers avec le système de
qualifications lancé à Melbourne, doivent prendre le départ avec
les pneus qu'ils avaient pour leur meilleur tour en Q2. Ils ont
donc des pneus rodés au départ. Les autres pilotes peuvent choisir
leurs pneus et la neuvième place peut sembler plus intéressante que
la huitième. C'était la même chose avec l'ancien système, mais
puisque 10 pilotes accédaient à la Q3, la 11ème place était parfois
préférée à la 10ème.
« On comprend rien aux qualifications, mais la seule chose,
c'est qu'il ne faut pas être huitième, » a déclaré Grosjean à
Canal + Sport.
Il n'a volontairement pas repris la piste pour viser la
Q3: « Ca ne servait à rien pour l'utilisation des pneus
en course, » a-t-il indiqué à Autosport. « En fait, je me
suis tout simplement assis et j'espérais que quelqu'un me
doublerait, et que je passerais de la huitième à la neuvième place,
ce qui est un peu étrange, mais c'est comme ça avec les pneus
neufs. »
Grosjean s'est mué en supporter de Hülkenberg: « Je l'ai
vu dans le premier secteur, et je disais "Allez !
Allez !", puis le deuxième secteur a été bon et j'étais
content, » s'amuse-t-il.
La situation est particulière
Cette situation est un peu contradictoire, mais les règlements
sur l'utilisation des pneus obligent parfois à viser un moins bon
résultat pour en profiter en course.
« C'est un peu dommage parce que nous aimerions aborder les
qualifications et viser le meilleur résultat, mais quand on sait
qu'on a un choix de pneus libre, c'est ce qu'on veut. » précise
Grosjean.


