F1 - Vettel pouvait-il éviter la VSC ?

La VSC provoquée par Sebastian Vettel a privé Charles Leclerc de la victoire en Russie. Ferrari estime que l'Allemand ne pouvait pas faire mieux.
L'abandon de Sebastian Vettel a également nui à la course de
Charles Leclerc à Sotchi. En s'arrêtant sur le bord de la piste,
l'Allemand a provoqué une procédure de voiture de sécurité
virtuelle et Lewis Hamilton, qui n'était pas encore passé aux
stands, a pu changer de pneus pendant que Leclerc était au ralenti
en piste. Hamilton a ainsi pu reprendre la piste devant le
Monégasque, alors qu'il était derrière lui en début de course, et
il a conservé la tête jusqu'au bout.
Le problème de Vettel était sur le MGU-K, le système de
récupération de l'énergie au freinage, et Mattia Binotto, le patron
de Ferrari, estime qu'il était obligé de s'arrêter le plus vite
possible, pour des raisons de sécurité, ce qui rendait la procédure
de VSC difficilement évitable.
« Nous avons eu un problème sur le groupe propulseur, sur le
côté hybride, et la voiture a perdu l'isolation
(électrique), » a expliqué l'Italien à Motorsport Week.
« Pour des raisons de sécurité, nous lui avons demandé de
s'arrêter immédiatement. C'est évidemment dommage, parce que
les stands étaient 100 mètres plus loin, mais c'était le plus
prudent pour Seb. »
Vettel est monté sur sa voiture et il a sauté, les pilotes ayant
pour consigne de ne pas être en contact avec la monoplace tout en
ayant un pied au sol.
Vettel aimerait des moteurs moins complexes
Au moment de son abandon, Sebastian Vettel a
dit « remettez des ****** de V12 » par radio. Il juge les V6 hybrides présents
depuis la saison 2014 trop pointus et il n'y voit aucun intérêt
pour le spectacle.
« L'ensemble est très complexe, » a expliqué le quadruple
champion du monde à Speedweek. « C'est probablement fascinant
sur le plan technique, mais j'ai mon opinion. Et je pense que cela
n'apporte rien de bon au spectacle ou au public. »
Ces moteurs peuvent-ils remettre en cause son avenir en F1 ?
« Il n'y a pas d'autre catégorie (...) qui utilise des
V12, » précise Vettel. « Sinon, j'y penserais. Il n'y a
pas d'alternative. »


