F1 - Ferrari ne pouvait pas copier Hamilton

Mattia Binotto estime que la stratégie de Lewis Hamilton était risquée et que ses pilotes ne pouvaient pas la copier en menant à Mexico.
Mattia Binotto défend la stratégie de Ferrari. Lewis Hamilton
n'était que quatrième avant les passages aux stands. Il a fait un
seul arrêt, très tôt, ce qui lui a permis de prendre l'avantage sur
Charles Leclerc et Alexander Albon, qui ont fait deux passages aux
stands. Sebastian Vettel a aussi fait un seul arrêt, mais bien
après Hamilton et il a repris la piste derrière lui. L'Anglais
s'est retrouvé en tête et il s'est imposé.
La stratégie de Hamilton était difficile à anticiper. Un arrêt si
tôt pouvait obliger le pilote Mercedes à faire un deuxième passage
aux stands. Binotto, le patron de Ferrari, estime que Hamilton a
pris un risque que ses pilotes ne pouvaient pas se permettre de
copier en étant en tête.
« Nous ne pouvons évidemment pas dire que nous sommes
satisfaits, parce que quand nous partions premier et deuxième, nous
attendons un résultat différent, » reconnaît l’Italien.
« L’après-midi a été long et nous savions que ce serait une
course difficile pour la gestion des pneus. »
« Dans la stratégie, celui qui était derrière a fait un pari
et il a décidé de faire un arrêt, très tôt, ce que l’on fait quand
on n’est pas à l'avant. Bravo à eux. »
Les pneus ne se comportaient pas comme vendredi
Vendredi, les pneus durs généraient du graining mais la
température de la piste était plus élevée en course. Ferrari
n'avait pas anticipé ce changement de comportement et Mattia
Binotto veut surtout retenir les bonnes performances affichées
durant le week-end.
« Le comportement inattendu des pneus est probablement la plus
grande surprise de la journée, » reconnaît Binotto.
« Mais au final, je pense que nous avions un bon rythme (...)
et que nous avons eu de bonnes qualifications (...), ce qui nous
rassure et nous encourage pour les prochaines courses. »
Au delà de la stratégie, Ferrari doit aussi analyser le deuxième
relais difficile de Charles Leclerc en gommes médiums. Il a
retrouvé un meilleur rythme en passant sur les pneus durs.
« La stratégie à deux arrêts était quand même une bonne
stratégie mais le deuxième relais de Charles en médiums n’a pas été
excellent et nous devons comprendre pourquoi, il a également perdu
du temps (au deuxième) arrêt et tout ça l’a désavantagé à la fin de
la course, » souligne Binotto.


