F1 - Brawn voit du Schumacher chez Leclerc

Ross Brawn estime que le succès de Charles Leclerc à Monza a des similitudes avec celui de Michael Schumacher en 2003. Il est impressionné par le Monégasque.
Charles Leclerc a décroché les deux premiers succès de sa
carrière, à Spa et à Monza. Il a dû contenir Lewis Hamilton puis
Valtteri Bottas en Italie, ce qui a impressionné Ross Brawn. Il y
voit des similitudes avec le succès de Michael Schumacher en 2003,
quand l'Anglais était directeur technique de Ferrari.
« Quand Ferrari gagne à Monza, c’est vraiment la fête et c’est
ce qu’il s’est passé quand Charles Leclerc s’est imposé
dimanche, » déclare Brawn, aujourd'hui responsable de la
compétition de la F1. « Cela m’a rappelé la course de 2003,
quand Michael Schumacher, dans la F2003-GA, et Juan-Pablo Montoya,
dans une excellente Williams FW25, se sont battus durant la
quasi-totalité de toute la course. »
« La lutte entre Michael et Juan Pablo dans le premier tour à
la chicane Roggia ressemblait vraiment à celle entre Leclerc et
Lewis Hamilton à Ascari au 23ème tour dimanche. Le pilote Ferrari
n’a pas levé le pied et il était à la limite de ce que permet le
règlement, ce qui est toujours une nécessité chez les grands
champions. En fait, Leclerc a aussi été très malin dans sa gestion
de cette Q3 très étrange en qualifications samedi. »
Leclerc progresse rapidement
Ross Brawn est impressionné par l'évolution de Charles Leclerc,
course après course. Le Monégasque avait annoncé sa volonté de
progresser en qualifications au Paul Ricard et il a battu Sebastian
Vettel sept fois consécutivement dans cet exercice. Il souhaitait
progresser dans la gestion des pneus après Budapest et il a
remporté les deux courses suivantes.
« Suite à sa victoire à Spa le dimanche précédent, Charles a
vécu un week-end incroyable, » estime Brawn. « Ce qui
m’impressionne le plus est la vitesse à laquelle il apprend tout,
en progressant en permanence, en tant que pilote et en tant
qu’homme. »
« Et comme en Belgique, l’équipe a fait un excellent travail,
par exemple quand elle a choisi de mettre Charles sur les durs et
donc en le plaçant sur une stratégie différente de Hamilton. Le
package global était peut-être légèrement inférieur à celui de la
Mercedes, mais Ferrari a fait de son mieux, en attaquant en
qualifications et en se défendant bec et ongles en course, pour
décrocher sa deuxième victoire consécutive. Le dernier pilote
Ferrari à avoir fait ça dans ces deux courses était Michael en
1996. Peut-être que l’histoire se répète. »


