F1 - Marchionne : « Il était temps »

Sergio Marchionne est ravi que Ferrari ait retrouvé la victoire. Comme les autres dirigeants de la Scuderia, le Président de Ferrari appelle à la prudence.
L'attente a été longue pour Ferrari. Sebastian Vettel a mis fin à une série de 27 courses sans victoire avec son succès à Melbourne. Pour Sergio Marchionne, le Président de Ferrari, c'est avant tout un soulagement.
« Il était temps, » déclare Marchionne. « Je suis ravi pour l'équipe et pour nos tifosi qui sont restés fidèles durant cette période. Nous avons attendu cette victoire pendent près d'un an et demi. Réentendre l'hymne italien était très émouvant. »
« Sebastien a fait une excellente course et je suis certain que Kimi sera là rapidement pour se battre avec son équipier. Evidemment, cette victoire doit être partagée avec toute l'équipe, que ce soit sur le circuit ou à Maranello, parce que le travail d'équipe est la seule solution pour atteindre de gros objectifs. »
Antonio Giovinazzi, le troisième pilote de Ferrari, a de son côté fait sa première course chez Sauber : « Félicitations à Antonio pour ses débuts en Formule 1, » précise Marchionne.
Ferrari reste prudente
Durant tout l'hiver, Ferrari a fait profil bas. Peu d'interventions médiatiques, des espoirs souvent contenus et aucun optimisme affiché. La victoire de Melbourne ne change rien pour Sergio Marchionne.
« Maintenant, cependant, il est absolument essentiel de rappeler que ce n'est pas la destination, mais la première étape d'une longue route durant laquelle nous devons rester concentrés pour progresser chaque jour, » souligne Marchionne.
Une prudence partagée par Maurizio Arrivabene : « Ce n'est que la première course du championnat : il en reste 19 et nous devons rester très concentrés à chaque Grand Prix, en évitant les distractions, et nous pensons déjà (...) au prochain Grand Prix en Chine, » précise le patron de la Scuderia.
Mattia Binotto, le directeur technique, refuse aussi tout emballement : « Nous avons encore 19 défis devant nous et cette course montre que le plus petit détail peut faire la différence entre être devant ou derrière, » explique-t-il. « Nous devons donc continuer à tout donner dans le développement. »